Le projet d’accélération de l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH (eTME/VIH) a été officiellement lancé le mardi 9 mars 2021 à Kombissiri par la première dame du Faso Sika Kaboré, Ambassadrice de bonne volonté de l’ONUSIDA.
Dans le cadre de la lutte contre la transmission résiduelle du VIH débuté au Burkina Faso depuis 2001, un plan d’élimination de la transmission mère-enfant du VIH a été élaboré et mis en œuvre durant la période de 2017 à 2020. Dans ces efforts de lutte contre le VIH en général et de l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH, le Burkina Faso en partenariat avec la République populaire de Chine, l’UNICEF et l’ONUSIDA a lancé les activités de mise en œuvre de l’accélération de l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH, à Kombissiri, chef-lieu de la province du Bazèga dans la région du Centre-sud.
C’est la première dame du Faso Sika Kaboré, Ambassadrice de bonne volonté de l’ONUSIDA pour l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH qui a procédé au lancement du projet en présence des populations locales, des partenaires, de certains membres du gouvernement et des autorités locales.
Selon la représentante de l’UNICEF au Burkina Faso Sandra Lattouf, la prévalence du VIH a baissé et se stabilise autour de 0,7%. Ces progrès, indique-t-elle, sont notoires notamment dans la mise en place du programme Prévention de la Transmission Mère-Enfant. En 2020 à l’échelle nationale, 86% des femmes ont été testées pour détecter le VIH pendant les consultations prénatales. Malgré ces chiffres encourageants, le taux de diagnostic précoce reste cependant faible et plafonne à 17% selon le rapport UNICEF de 2018, soit à peine 2 enfants sur 10. Nombre d’enfants ne connaissant pas leur statut, n’ont pas accès au traitement et l’on estime selon Sandra Lattouf que seuls 3 enfants sur 10 en besoin de traitement sont effectivement sous antirétroviraux.
Dans l’optique de permettre d’obtenir un diagnostic du virus très rapidement en moins d’une heure, l’Ambassadrice de bonne volonté de l’ONUSIDA, SIka Kaboré a, au cours de cette cérémonie de lancement, fait don au district sanitaire de Kombissiri, d’un appareil Point of Care (POC) acquis grâce à la République populaire de Chine. Cet appareil POC qui permet de calculer rapidement la charge virale, va permettre d’informer les femmes très tôt et ainsi de mettre immédiatement les enfants sous traitement.
Dans son adresse à l’assistance, Sika Kaboré a traduit sa reconnaissance à la Chine qui a également fait un don d’une tonne de riz aux populations démunis de Kombissiri ainsi qu’aux autres partenaires que sont l’UNICEF et l’ONUSIDA pour leur engagement au côté du gouvernement pour le bien-être et la santé des populations. Elle a également encouragé et félicité les organisations de la société civile et les agents de santé pour le travail abattu et les a invités à redoubler d’efforts dans la sensibilisation des femmes et leurs conjoints à accepter le test de dépistage.
Jean Yves BIRBA ( Correspondant)
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