Emplois des jeunes à Dori : l’association « Albarka N’DJAMDI » prête à former 40 jeunes

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L’association Albarka N’DJAMDI a lancé officiellement son projet Naya Dori le jeudi 25 avril 2019 à Dori. C’est un projet qui vise à former 40 jeunes au métier de la soudure et de la forge. Il est appuyé par l’expertise France à travers l’union européenne.

Avoir une entreprise durable ou un emploi stable, c’est le rêve de bon nombre de jeunes au Burkina Faso selon des études. Conscient de ces réalités, l’association Albarka N’Djamdi avec l’accompagnement de l’expertise France a lancé officiellement le projet Naya Dori. Un projet qui permettra de former 40 jeunes de la province du Seno aux métiers comme la soudure et la forge pour une durée de quinze mois.

Pour le coordonnateur du projet Yacouba Namadoulgou les jeunes retenus vont suivre directement les formations dans leurs différentes communes respectives. « Nous avons estimé que c’est la meilleur option et nous avons déjà sélectionné des sites où des patrons bien formés vont les appuyer » affirme t-il.

Le représentant de l’expertise France Aboubacar Sawadogo a pour sa part invité les jeunes sélectionnés à donner le meilleur d’eux même pour la réussite du projet. Il a indiqué que le projet à terme permettra d’améliorer l’employabilité des jeunes en vue de réduire significativement l’incidence de la pauvreté dans les commune bénéficiaires. Il s’agit de la commune de Falagountou, de Dori, de Sampelga et Seytenga.

Aboubacar Sawadogo a ajouté qu’en plus de la formation pratique au métier de la forge et de la soudure, les apprenants verront leur capacité renforcée en alphabétisation. Ainsi, les apprenants pourront passer les examens du Certification de Qualification de Base (CQB). 

« C’est une chance pour moi d’être sélectionné. Je remercie le projet .Je compte bien m’appliquer pour qu’à la fin de ma formation je puisse créer mon entreprise qui sera capable d’employer des jeunes afin de lutter contre la pauvreté » a indiqué Mahamoudou Gindo un apprenant.

A terme, les apprenants doivent créer 15 entreprises ce qui permettra de lutter contre le chômage.

Inoussa Zongo (correspondant)

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