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Le ministre de l’Economie, des finances et du Développement(MINEFID) et le Directeur général de la coopération internationale et au Développement de la Commission de l’Union Européenne, ont procédé le 26 février à Ouagadougou à une signature de convention de financement dans le but de soutenir le Plan solaire 2025-Yelen.
Quinze millions d’euros soit environ 9,8 milliards de FCFA, c’est le montant de la convention de financement entre l’UE et le Burkina Faso.Constituée totalement de dons, la contribution de l’UE a pour but d’appuyer le programme “Yeleen” qui est cofinancé avec d’autres Partenaires Techniques et Financiers(PTF), tels que l’Agence Française de Développement(AFD) et la Banque Africaine de Développement(BAD).<< Cette aide s’inscrit dans une approche intégrée et a vocation de permettre au Burkina Faso de se défendre contre le terrorisme grâce au développement.Or sans l’énergie, aucun développement n’est possible≫ relève Stegano Manservisi, le Directeur général de la coopération à la Commission de l’UE.Le choix du soutien à des projets allant dans le sens de la promotion des énergies renouvelables n’est lui aussi pas fortuit,relève le responsable européen.<< C’est un engagement que nous avons pris lors de la Cop21 à Paris ,qui est de permettre aux pays du Sud de se développer et donc de s’industtialiser,tout en étant respectueux de l’environnement.Seules les énergies renouvelables permettent de concilier les deux≫ a-t-il poursuivi.
Un pays à l’avant garde
Le Burkina, rappelle le ministre de l’Energie, qui a l’un des meilleurs ensoleillements au monde entend devenir le leader dans la sous-région en matière d’énergie solaire, dont les avantages ne sont pas qu’environnementaux.Car en plus de limiter les émissions de gaz à effet de serre, le solaire permettra de fournir l’énergie au plus grand nombre des populations notamment en milieu rural où 50 000 ménages seront équipés grâce aux mini-centrales solaires. Son coût est sensiblement moins élevé que l’énergie thermique.Le prix actuel du kilowatheure constitue un frein à l’essor de l’économie puisque le Burkina importe la moitié de sa consommation à des coûts exorbitants.À terme, le plan Yeleen a vocation de fixer les jeunes dans leurs terroirs puisque la démarche est de combiner l’énergie,l’eau et l’agriculture de sorte à emmener les jeunes à trouver des raisons d’espoir dans leurs terroirs conclue le ministre.
Soumana LOURA
