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Faire de chaque citoyen burkinabè un acteur de développement. C’est objectif poursuivi par le mouvement « BurkinMetba » qui a officiellement lancé ses activités le Samedi 22 Février 2020 à Koudougou, à travers une conférence placée sous le thème ‘’Engagement citoyen des jeunes’’. C’est ainsi que Madi Kouanda, a été investi comme point focal du mouvement à Koudougou.
La jeunesse est le fer de lance du développement, dit-on. Cependant pour qu’un développement durable soit amorcé, les jeunes se doivent d’être motivés, mais pas seulement, ils doivent être animés par un esprit d’engagement. C’est cette idée qui a sous tendue la création du mouvement citoyen « BurkinMetba », avec pour principale mission d’amener les jeunes burkinabè à apporter de manière concrète leur contribution au développement du pays.
Le porte-parole du mouvement, Cheick Fayçal Traoré, a de prime abord tenu à rassurer que : « Il ne s’agit pas d’un mouvement politique ; il s’agit simplement d’un mouvement citoyen, volontaire dont l’objectif est que chacun soit engagé à son niveau à apporter sa contribution au développement du pays ». Pour y arriver, poursuit-il, des groupes d’action solidaire seront mis en place et agiront dans les différents quartiers, pour apporter des solutions concrètes aux préoccupations des burkinabè.
Mais avant que tout cela ne soit possible, il faut d’abord rassurer les potentiels adhérents. Raison pour laquelle Madi Kouanda, a été investi comme point focal du mouvement « BurkinMetba » à Koudougou. Sa principale mission, estime-t-il, sera de mener des actions dans les lieux publics comme les centres de santé et les écoles. Et notre vision, poursuit le point focal de Koudougou, c’est que des actions soient menées de façon périodique dans les différents quartiers de la ville.
Les participants à l’image de Fernandez Zoundi, étudiant en 2ème année de géographie, se dit prêt à s’engager pour contribuer à mener des actions de développement du Burkina. Bien qu’il soit engagé, il devra le prouver en marquant son adhésion au mouvement qui coûte 1000 f cfa, donnant droit à un bracelet sur lequel est estampillé le nom de la structure, ont fait savoir ses premiers responsables, tout en précisant qu’il n’est pas une secte.
Aziz KABORE (Correspondant)
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