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« Ces dernières années la pomme est consommée par les burkinabè par rapport aux années antérieurs » nous explique une vendeuse. M.KABORE un consommateur de la pomme explique les raisons qui lui poussent à choisir ce fruit. « Moi je suis un grand consommateur de la pomme et j’encourage ceux qui peuvent s’en procurer a en consommer. Ça fait du bien et c’est riche en vitamine » a-t-il dit. La consommation de la pomme a des vertus certes, mais pour M. Guigma un des vendeurs estime que ce n’est pas pour le citoyen lambda. « C’est quand les gens viennent à l’hôpital pour rendre visite aux malades qu’ils achètent quelques pommes et d’autres fruits. C’est pourquoi nous sommes obligés de vendre plusieurs fruits à la fois » a-t-il expliqué.
Si certains commerçants tire leur épingle du jeu faisant de ce commerce leur gagne-pain, d’autres crient à la mévente et égrènent des difficultés liées à la conservation. « La vente de la pomme seul n’est pas très rentable. Le prix du carton est passé de 17 000 à 18 000F. Souvent si tu n’arrives pas vendre les pommes pourris » nous confie Mariam Ouédraogo. Loin de se décourager, Mariam Ouédraogo a développé une stratégie pour mieux écouler ses pommes. Pour permettre à chacun de s’en procurer selon sa bourse on trouve chez elle, des pommes allant de 100F à 1000F.
Malgré les difficultés, ces commerçants disent être fiers de pratiquer ce métier car le peu qu’ils gagnent les permet de subvenir à leur besoin.
Wendemi Annick KABORE