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Dans les pays en voie de développement comme le Burkina Faso le e-commerce est désormais une réalité. En effet, nous avons fait le constat en cette période de fête de fin d’année. Certains produits se vendent et s’achètent sur les réseaux sociaux et sur internet. Emilie Badini fait du commerce virtuel son affaire et tout se passe bien pour elle.
On appelle « Commerce électronique » (ou e-Commerce) l’utilisation d’un média électronique pour la réalisation de transactions commerciales. La plupart du temps il s’agit de la vente de produits à travers le réseau internet, mais le terme e-Commerce englobe aussi les mécanismes d’achat par internet (pour le B-To-B). Le client effectuant des achats sur internet est appelé cyberconsomateur. « Emilshop a vu le jour depuis octobre 2016 et tout se passe bien depuis lors » explique Emilie Badini promotrice d’Emilshop.
Le e-commerce est vu comme le principe qui permet d’échanger des biens, des services ou de l’information à travers une plateforme électronique, en général l’Internet. Le e-Commerce ne se limite pas à la seule vente en ligne. « Grâce au e-commerce nous avons eu un partenariat avec deux entreprises malgache et nous vendons aussi leurs produits. Il s’agit entre autres des produits à infuser qui luttent contre les règles douloureuses et aussi des épices pour l’assaisonnement des repas » se réjouit-elle de l’évolution de son activité.
Le paiement se faisant par voie électronique par virement ou par envoie classique, après vérification de la procédure concernant la conformité du produit ou du service proposé. Il peut se faire également par la téléphonie mobile et on a qualifié souvent de m-commerce. Avec les smartphones ou téléphones intelligents, la tendance de l’appellation e-commerce tend à se généraliser même avec l’usage du mobile. Certains utilisent beaucoup orange money. « Le e-commerce permet aux consommateurs de réduire les déplacements et éviter les bouchons, car je leur livre les articles. » a-t-elle confiée.
La multiplication des groupes de vente sur Facebook.
A Ouagadougou, sur Facebook plusieurs groupes font la fierté des cyberconsommateurs. En effet, le groupe YO MAN YA KEL KEN remplit pleinement sa fonction de e-commerce locale, rassemblant plus de 50.000 membres qui vendent ou échangent généralement du matériel informatique, des téléphones portables, des voitures, des ornements, des moutons vivants, de la volaille ou de simples bancs en bois. Présentement, il existe plus de 20 groupes qui possèdent à peu près le même nom Yo man ya kel ken. Un des groupes compte plus de 31.000 membres et d’autre plus de 24.000.
Vivement que les initiatives se développent pour le plus grand bien des cyberconsommateurs, pour peu qu’ils fassent attention pour ne pas se faire prendre dans des arnaques.
Mireille Bailly
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