Entreprenariat : titulaire d’une maîtrise, Jeannette Sorgho fait de l’élevage son gagne-pain

L’élevage des volailles est une activité qui occupe une place importante dans le secteur de l’entrepreneuriat dans la région des Cascades. Titulaire d’une maîtrise en communication, relation publique internationale, Diane Jeannette Sorgho/ Sangaré s’est lancée dans l’élevage de la volaille, une activité qu’elle a aimé et planifié avec son mari dans la cité du paysan noir.

Pour entreprendre, Diane Jeannette Sorgho/ Sangaré n’a trouvé mieux que l’élevage de la volaille en 2020 avec seulement vingt-cinq poussins. Pour Jeannette Sorgho/ Sangaré, c’est l’amour de l’élevage qui l’a poussé dans ce domaine bien qu’étant titulaire d’une maîtrise en communication, relation publique internationale. Issue d’une famille ou le papa pratiquait déjà l’élevage à la maison, et ensuite son beau-père également, c’est de là que Jeannette a nourri l’amour de pratiquer l’élevage. Entre l’élevage et sa maîtrise en relation publique internationale, Jeannette trouve qu’il n’y a pas de lien car seul l’amour a guidé ses pas dans l’élevage. Après avoir suivi une formation à Faso élevage, Jeannette a été dotée  de vingt-cinq poussins et c’est à l’issue de cela qu’elle a essayé l’élevage à la maison par manque d’espace. Pendant la période des fêtes, elle dit avoir écoulé quelques têtes de poulet et qu’il en reste une cinquantaine.

Elle invite toutes celles qui veulent entreprendre comme elle, de ne pas hésiter car il ne faut pas attendre beaucoup avant de commencer et qu’il ne faut pas tout attendre du gouvernement mais cultiver en soit l’amour d’entreprendre. Elle signale avoir postulé pour le Fond d’Appui pour la Promotion de l’Emploi mais cela est resté sans suite

Pierre Sorgho, époux de Jeannette, note qu’elle est diplômée depuis plus de cinq ans et après son affectation à Banfora, il a été rejoint par Jeannette. Après la proposition de la pratique de l’élevage faite par Jeannette, il n’a pas hésité à l’inscrire à Faso élevage pour la formation car au départ, elle faisait la vente des chaussures sur les réseaux sociaux qui n’a pas apporté grand-chose. M. Sorgho note qu’ils ont pu avec l’aide des jeunes du quartier récolter cent mille francs pendant la période des fêtes et ils ont espoir que ça va donner.

Jeannette dit avoir dans son poulailler des pintades, de la poule locale, des coquelets et dispose aussi d’une couveuse pour la production.

Aristide Nombré (Correspondant)

nicolas bazie

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