Le groupe Tuina Business Center (TBC) a initié une formation en aviculture à l’endroit des populations de Diébougou. Environ une vingtaine de personnes ont pu prendre part à ladite formation. Elle s’est déroulée du 15 au 16 mai 2021 à Diébougou.
Permettre aux populations de s’auto prendre en charge, de mener leurs propres activités et de s’afficher socialement, tel est le but de cette formation selon le promoteur Dimitri TUINA, formateur en élevage des volailles et initiateur en couveuse. En effet les apprenants ont eu d’abord des notions sur les différents types d’élevages que sont l’élevage extensif, l’élevage intensif et l’élevage semi-intensif.
Ainsi, dans le contexte de cette formation, l’accent est mis sur l’élevage intensif à cause de sa rentabilité. Pour réussir l’aviculture il faut bien s’appliquer. Après le choix du type d’élevage, les apprenants ont eu aussi des connaissances sur les différentes races de volailles et celles qui peuvent évoluer correctement au Burkina Faso. Parmi ces races l’on peut relever la race locale (les poulets du pays) et la race hybride c’est à dire celle importée.
Dimitri Tuina a encouragé les participants à l’élevage des poules locales car leurs besoins en nourriture et leur entretien n’est pas aussi rigoureuse comparativement à la race importée qui demande une attention particulière. « Je n’ai pas dit que les autres races ne sont pas bonnes, mais il faut un suivi particulier car elles résistent moins aux intempéries de notre climat et leur nourriture et eau de boisson sont calculées » a-t’il indiqué. Il explique aussi que si les apprenants négligent un aspect, leur élevage risque de prendre un coup. En plus de la race locale il y a aussi les bleus d’hollande qui ont presque les mêmes caractéristiques que les poules locales. Également, Il y a les poules de chair, les poules pondeuses. Pour Dimitri Tuina, on ne peut pas réussir l’élevage des volailles sans une couveuse.
Durant deux jours, les apprenants ont bénéficié de notions sur le calendrier vaccinal des volailles, leurs besoins quotidiens en eau et nourriture, les différentes maladies des volailles et le mode de traitement. Ils ont aussi été initiés à la fabrication des couveuses et des aliments pour volailles. Les participants se sont dits très satisfaits de cette formation. Ainsi, chacun est reparti avec une attestation de formation et certains ont déjà commandé des poussins pour le lancement de leurs entreprises.
Tchiroubathian Dabiré (correspondant)