Dans la cité du bafuji, des jeunes filles diplômées des universités ne comptent pas rester les mains croisées pour attendre les concours de la fonction publique. Elles ont décidé de s’auto-employer en créant des entreprises afin de subvenir à leur besoin et employer les jeunes en quête d’emploi. Malgré les difficultés financières qu’elles rencontrent, elles pensent les surmonter.
La directrice générale de Rama Dem’s estime que son entreprise lui rapporte plus que dans la société où elle travaillait et qu’actuellement elle se sent plus à l’aise afin de pouvoir gérer son entreprise ce qui affirme-t-elle a justifié le non renouvellement de son contrat. A temps plein, Ramata Dembélé emploi quatre personnes. Les clients qui fréquentent l’entreprise Rama Dem’s à l’image de Pierre Chrisologue Pooda loue l’initiative et le courage de Ramata Dembélé. « C’est une fille battante, qui a refusé de faire les concours de la fonction publique et qui a décidé de voler de ses propres ailes. Elle fait très bien son travail et ça marche très bien. Lorsque vous arrivez vous êtes bien accueilli, ses employés respectent les clients ».
D’une fille battante à une autre. Êve Pierrette Tiendrebéogo, âgée de 25 ans, est titulaire d’une licence en droit public. Elle s’est engagée dans la restauration par passion. « C’est quelque chose que j’ai toujours aimé, mais on ne va pas se mentir, il y’a les réalités de la vie qui ont joué » a-t-elle indiqué. Pour Eve Pierrette Tiendrebeogo, sortir nouvellement diplômé c’est toujours difficile de se faire une place dans la fonction publique. C’est pourquoi affirme-t-elle :« au lieu de s’asseoir et attendre postuler aux concours de la fonction publique, il vaut mieux créer ses propres opportunités par soi-même et se frayer une place au soleil ». Eve Pierrette Tiendrebeogo est propriétaire d’une entreprise dénommée « Eva’s multi-service » spécialisée dans la restauration, évènementielle. Elle compte bientôt entreprendre dans l’agroalimentaire. Mais une chose est d’entreprendre et une autre est d’avoir les moyens et ce n’est pas Pierrette Tiendrebeogo qui nous dira le contraire. « Je suis en train de faire quatre pas dans le milieu de l’entreprenariat, il y a l’accompagnement financier qui est l’un des éléments majeurs, et aussi celui du moral et physique. Toute bonne volonté qui est touchée par mon histoire et qui veut vraiment m’accompagner est la bienvenue on a vraiment besoin de ça ». Sur place nous rencontrons, Sékou Sagnon un client venu se restaurer « il y’a la satisfaction dans ces mets, elle est combative, le menu est amélioré, en matière d’accueil aussi ça va » a t-il dit.
De l’avis de ces jeunes filles, elles ambitionnent faire de leurs entreprises des entreprises de référence afin d’embaucher de nombreux jeunes tout en espérant un soutien quelconque des personnes de bonnes volontés afin de pouvoir atteindre leurs objectifs.
Victorien DIBLONI (Correspondant)
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