Entrepreneuriat : la coiffure, le gagne pain de Ibrahim Ouédraogo depuis 12 ans

Non intéressé par l’école, ce jeune coiffeur s’est lancé dans cette activité après avoir abandonné les cours. Depuis lors, il vit de ce métier. Nous sommes allés à sa rencontre pour le découvrir davantage.

Âgé de plus de 30 ans, Ibrahim Ouédraogo exerce le métier de coiffeur depuis 2008. Aujourd’hui  il gagne sa vie grâce à cette activité. « À vrai dire je n’avais jamais accordé une grande importance pour l’école. Pour moi, un métier est plus important car il te permet de t’auto prendre en charge facilement et mon choix était tombé sur la coiffure. Au début de l’apprentissage c’était dur pour moi mais comme j’avais cette conviction, je suis parvenu et me voici aussi patron avec un atelier bien équipé » a-t-il confié.

Dans son atelier, le jeune coiffeur travaille avec deux jeunes qui sont d’ailleurs tous des élèves mais du cours du soir. J’ai toujours travaillé avec des élèves car ceux-ci savent ce qu’ils veulent dans leurs vies. La preuve est que j’ai eu à bosser avec un qui est aujourd’hui à l’université avec comme projet l’ouverture d’un Centre de Formation à la coiffure et c’est déjà un pas. « Nous devons chercher à être indépendant ». a-t-il ajouté.

Chez Ibrahim Ouédraogo les tarifs varient. Pour les enfants, c’est à partir de 300f et les adultes 500f. Comme gain, le jeune coiffeur dire faire parfois  un chiffre d’affaire de 8000 voire plus par jour. Les revenus de ce métier ont permis  à Ibrahim Ouédraogo de s’acheter une moto, se construire une maison et de se marier. Aujourd’hui, il est père de deux enfants. En tout cas il nous a rassuré que depuis qu’il a commencé ce métier, il n’a jamais rencontré de difficultés avec un client d’où sa notoriété.

De l’avis d’un client que nous avons approché, il se dit fier du travail de ce dernier. « Il a tout son matériel de travail et l’atelier est permanenment nettoyé.  Quand il y a la propriété ça attire les clients surtout que nous traversons une période de Corona virus, il faut être vigilant » a-t-il indiqué.

Pour finir Ibrahim Ouédraogo demande du soutien à toute bonne volonté qui pourrait l’aider à intensifier davantage son métier car il compte former des jeunes aussi qui prendront le relais.

Tchiroubathian Dabiré ( Correspondant)

Annick KABORE

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