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Le ministère de l’environnement à travers le bureau national ozone a organisé à l’endroit des agents de douane une formation ce mardi 11 septembre 2018 à Ouagadougou. Cette formation entre dans le cadre des activités de la célébration de la journée de protection de la couche d’ozone célébrée le 16 septembre de chaque année. Objectif : apprendre aux agents comment identifier les produits masqués dans les marchandises importées et les sensibiliser davantage sur les dangers des substances destructives de la couche d’ozone.
La couche d’ozone est une couche de la stratosphère terrestre qui se trouve entre 20 et 50 km d’altitude. Elle regorge des molécules qui empêchent les rayons ultra-violets d’atteindre l’Homme en le mettant à l’abri des cancers de la peau. Cependant, il existe des substances utilisées par l’Homme qui se révèlent être nuisible à la couche. Ces substances, sont des gaz qui sont utilisées dans le domaine du froid notamment dans la cryogénie, la médecine, l’air conditionnée, l’industrie alimentaire et le secteur de l’énergie et de l’environnement.
« Le commun des mortel pense que le gaz du réfrigérateur fini alors que le gaz ne finit jamais, mais il s’est juste déplacé à un autre endroit où il ne doit pas être » explique le coordonnateur du Bureau National Ozone, Samuel Paré. Il y a des substances qui sont interdites et les douaniers doivent être informé ; d’autres sont contingenté et il y a un quota qu’il ne faudrait pas dépasser.
Les substances sont classées en fonction de leurs inflammabilités et de leurs toxicités. En fonction de la toxicité, elles sont classées en deux catégories notamment la classe A et la classe B. La classe A concerne les réfrigérants pour lesquels il n’y a pas de toxicité à des concentrations inférieur à 400ppm et la classe B concerne les réfrigérant pour lesquels la toxicité est avérée à des concentrations inférieures à 400 ppm. « Il faut que les douaniers sachent les identifier pour un contrôle efficient et efficace » a-t-il expliqué. Le froid n’est plus un luxe c’est une nécessité.
L’inspecteur divisionnaire des douanes Souleymane Tou a déploré l’existence sur le marché de gaz dont l’importation est interdite: « certaines personnes savent que l’importation des substances est règlementé pour cela ils driblent la règlementation en passant par la fraude». Chose qui ne laisse aucune trace dans les archives de la douane. D’où l’importance de la formation des douaniers qui est d’une nécessité capital. Car, elle leur permettra de mieux contrôler ces substances à l’entrée du pays.
Cette année le thème adopté pour la célébration de la journée de protection de la couche d’ozone est : « gardons la tête froide et poursuivons nos efforts». Pour se faire la direction générale de la préservation de l’environnement à travers le Bureau National Ozone compte mener des activités. Parmi ces activités une journée porte ouverte est prévu dans le seul souci de visibilité des activités que mène le bureau au quotidien. Elle est prévue pour se tenir le 13 septembre prochain dans les locaux du Bureau National Ozone.
Mireille Bailly