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L’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), a au cours d’un point de presse animé le jeudi 26 septembre 2019 à son siège, plaidé pour la subvention du coût de la Carte Nationale d’Identité Burkinabè (CNIB). Aussi, il a saisi l’occasion pour informer que le député Elysé Kièmdé a été déchu de ses fonctions et devra être remplacé par son suppléant les jours à venir.
Selon Amadou D Dicko, 4e vice- président de l’UPC, la crise sécuritaire qui secoue le Burkina Faso depuis quatre ans, entraîne des défis de type nouveau. Parmi ceux-là, il relève la mise en place d’un état-civil moderne à même d’identifier les citoyens pour une meilleure protection civile. Outre cela, au regard des enjeux et défis sécuritaires du moment, il estime urgent et important que chaque citoyen puisse être identifié afin de circuler librement et de vaquer à ses occupations. C’est dans cette optique que l’UPC appelle le Gouvernement qui, dans ses prérogatives de recherche des solutions idoines, a tout mettre en œuvre pour alléger les peines des citoyens dont le niveau de vie est sans cesse en baisse.
« Le montant actuel de 2.500 Francs CFA pour établir une CNIB est loin d’être supportable par beaucoup de ménages pour qui s’assurer un plat journalier est un véritable combat » explique-t-il. C’est pourquoi l’UPC suggère une contribution de 500 Francs CFA par personne voulant établir ce précieux document. En tout état de cause, si rien n’est fait, même les élections qui se préparent à grande pompe connaîtront un faible engouement pour ne pas dire qu’elles risquent d’être sans intérêt a-t-il conclu.
Destitution du député Elisée Kiemdé de son mandat
L’information sur la destitution d’Elysé Kiemdé est donnée par l’Union pour le Progrès et le changement, qui est son parti d’origine. Le parti dit n’avoir rien à perdre de son départ vu que le député lui-même ne s’intéressait pas à la vie du parti. « Il avait plus ou moins quitté les rangs du parti de son propre chef pour n’avoir pas eu gain de cause de voir le parti entrer dans le gouvernement MPP » a laissé entendre les conférenciers. La raison qui a motivé la décision du Conseil constitutionnel est le fait que le député kiemdé a créé un parti politique appelé Union pour la république et la démocratie (URD) en septembre 2018. Dans les jours à venir, il sera remplacé à l’Assemblée nationale par son suppléant.
Mireille Bailly
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