Eti-Création : Un royaume incontestable de la mode

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Dans un monde où l’insertion professionnelle tend à devenir un cercle fermé, l’auto-employabilité s’avère nécessaire. En effet, décrocher un travail est devenu de nos jours la croix et la bannière. Conscient de cette réalité, certains jeunes se sont engagés dans l’informel afin de se faire une place au soleil. C’est dans cette logique que le jeune styliste-modéliste Etienne Compaoré, a su se faire une bonne réputation dans le domaine de la couture. Modèle pour la jeunesse, l’équipe de Fasopic est allée à sa rencontre.

Fasopic : Présentez votre atelier à nos lecteurs.

Compaoré Etienne : Eti-Création est un atelier de couture mixte basé à Cissin, non loin du restaurant Marib. Chez nous, l’esprit de la créativité est notre fil conducteur. La mode évolue, donc nous pensons qu’il est nécessaire de s’adapter afin de se distinguer des autres. Eti-Création considère que sa bonne réputation dépend de ses clients, donc leur satisfaction devient sa priorité.

Fasopic : Comment êtes-vous arrivé dans le milieu de la couture ?

Compaoré Etienne : J’ai débuté la couture depuis l’âge de 10 ans. Chaque congé et vacances, je partais apprendre auprès d’un oncle à Tampouy. Depuis lors, ce métier est devenu une passion pour moi.

Fasopic : Quelle appréciation faîtes-vous de ce métier ?

Compaoré Etienne : C’est un métier que j’aime beaucoup parce que c’est un domaine porteur d’avenir. Quand tu fais le travail pour un client, et qu’il revient te dire que le travail a réussi, tu ressens vraiment une joie débordante. C’est vraiment une fierté pour moi d’être dans ce domaine.

Fasopic : En moyenne, quel est le chiffre d’affaire que vous réalisez par mois ?

Compaoré Etienne : Chaque mois, j’arrive à réaliser un chiffre d’affaire de 300.000fcfa à 400.000fcfa. En fonction du rythme du marché ça peut aller au-delà.

Fasopic : Quelles sont les difficultés que vous rencontrées ?

Compaoré Etienne : La difficulté majeure que je rencontre est celui du personnel. Souvent, tu finis de recruter et tu te rends compte que la personne n’est pas à la hauteur des tâches qui lui sont confiées. Cela t’amène à reformer et c’est une perte de temps. D’autres même finissent par abandonner parce qu’ils ne peuvent pas répondre à votre exigence. Quand c’est comme ça, vous êtes obligés d’être à la fois au four et au moulin pour pouvoir défendre votre image. Il faut chaque fois recruter et former et c’est vraiment compliqué.

Fasopic : Quel est l’ambiance du marché en cette période des fêtes ?

Compaoré Etienne : Le marché va très bien et nous sommes débordés. Parfois, nous sommes obligés de veiller, mais malgré ce courage nous avons encore du pain sur la planche. Vous convenez avec moi que tout le monde aime le travail bien fait. Ce qui fait qu’il y a une forte affluence actuellement. Ce n’est pas sûr même de pouvoir satisfaire tous les clients qui veulent leurs vêtements à temps pour les fêtes. Il faut prendre le temps pour bien faire car c’est votre image qui est mise en jeu.

Fasopic : Quelles sont vos ambitions pour le futur ?

Compaoré Etienne : Comme ambitions pour le futur, je compte créer un centre de formation en couture, afin de contribuer à ma manière à réduire le chômage au Burkina Faso.

Michel Caboré (Stagiare)

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