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Les évacuations sanitaires au Burkina Faso sont une réalité. Chaque année, ils sont nombreux les patients désireux de se faire évacuer afin de bénéficier de meilleurs traitements à l’étranger faute de plateau technique adéquat dans les centres de santé nationaux. Cependant, force est de constater qu’une très grande partie des candidats à l’évacuation ne maîtrise pas le processus. Beaucoup font dans l’improvisation ce qui amène le fondateur de Mondial Care, Dr. Mohammed Korghlou à déclarer que « un séjour de soin ne s’improvise pas, il s’organise ». Afin de permettre aux uns et au autres de connaitre la conduite à tenir pour une évacuation sanitaire, il a donné une communication dans ce sens sur initiative de l’ex-directeur général du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO), Robert Sangaré. Expliquant l’organisation d’un parcours de soins, il indique que cela commence par une étude précise du besoin médical. Après cette étude, l’urgentiste confie qu’il faut mettre en adéquation ce besoin médical avec l’identification de la bonne structure de soin qui est censée recevoir le patient. Passé cette étape, il parle de la mise en place de tous les aspects logistiques pouvant améliorer la prise en charge médicale du patient. « Il y a une adéquation totale, globale entre les données médicales et les données logistiques » a-t’-il indiqué.
Il faut rappeler que Mondial Care, a une représentation au Burkina Faso sous l’appellation, les 2amis. Elle est dirigée par l’ex-DG du CHU-YO, Robert Sangaré en sa qualité de président de l’Agence internationale les AS du management et de la santé. Il rappelle que le processus d’évacuation d’un patient commence par la prise en charge au pays où il faut associer le corps médical. La première condition selon lui, c’est d’avoir un dossier médical initié par un médecin. Expliquant comment se fait la collaboration entre sa structure et Mondial Care, il souligne que ce dossier, est par la suite transmis à la société d’assistance spécialisée qui a son réseau de structure de soin partenaire. Selon ses explications, l’équipe de ladite société à son tour, l’étudie et en fonction de la gravité du mal dont souffre le patient, elle propose la structure adéquate.
Il faut noter la présence lors des échanges, du conseiller du président du Faso, Adama Kanazoé qui a représenté le directeur de cabinet du président du Faso, parrain de l’atelier. Il a émis le souhait que le Burkina Faso dispose dans les années à venir d’un plateau technique pouvant permettre aux spécialistes de mieux prendre en charge les patients et que les évacuations viennent vers le Burkina et non le contraire.
Thierry KABORE (Collaborateur)