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Le Collectif contre l’Impunité et la Stigmatisation des Communautés(CISC) a confié la presse le 1er février 2019 à Ouagadougou pour lui faire part des développements des évènements de Yirgou. Pour les membres dudit collectif, l’effectif des morts s’évalue maintenant à plus de morts.
Le bilan des tueries de Yirgou est bien lourd; c’est la conviction des membres du Collectif contre l’Impunité et la Stigmatisation des Communautés(CISC). Sur la base de témoignages recueillis au sein des deux communautés (peule et mossi), les membres du collectif avancent désormais le chiffre 210 personnes tuées. « Certains bourreaux ont enseveli leurs victimes dans des fausses communes pour s’en laver les mains » confie Daouda Diallo, porte-porte du CISC.
« Tout dans la configuration des attaques indique qu’il s’agit d’un génocide » s’indigne Maitre Ambroise Farama, l’un des avocats des victimes. Pour lui, l’assassinat du chef de Yirgou est ce qu’il y a de plus curieux. « Le chef était connu pour plaider la cohésion entre les communautés. Il n’est pas exclu que les Koglweogo l’aient tué pour avoir les mains libres en vue de perpétrer leurs basse besogne à l’encontre d’une communauté dont les membres sont réputés ne pas obéir aux ordres que les Koglweogo avaient instauré notamment le paiement des taxes ». Comme pour entretenir le doute, ledit chef a été immédiatement enterré contrairement à la coutume.
La qualification de génocide se trouve dans le fait que les massacres ont été planifiés, « dès le 23 décembre, les maisons des Peuls avaient été perquisitionnées ». Après quoi, ceux-ci ont reçu un ultimatum les enjoignant de quitter la zone. Pour le CISC, le déclenchement des massacres n’est pas dû à l’assassinat du chef mais à l’expiration de l’ultimatum. Les hommes étaient ciblés même s’ils ont moins de cinq(05) ans. Le collectif regrette que personne n’a encore été arrêté alors que des dizaines de personnes reconnues comme suspectes sont d’ores et déjà identifiées. Quant aux déplacés, leur nombre est estimé à près de 20 000 personnes avec une prise en charge « défectueuse ».Les denrées que les différentes organisations fournissent aux déplacés ne font pas partie des pratiques alimentaires des déplacés dont les biens sont très souvent aux mains des bourreaux et de leurs complices.
Soumana LOURA
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