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Examens de fin d’année scolaire : des résultats peu satisfaisants au Bazèga

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La fin de l’année scolaire 2018-2019 a été marquée pour certains élèves et acteurs de l’éducation, par l’organisation des examens de fin d’année au primaire et au secondaire. Les résultats au niveau de la province du Bazèga n’ont pas été à la hauteur des attentes au regard des taux de succès à tous les niveaux.

Dans la province du Bazèga, l’heure est au bilan au terme de l’organisation des différents examens de fin d’année scolaire. En effet, la fin des activités pédagogiques de l’année scolaire 2018-2019 pour les élèves en classe d’examens a été marquée par les examens du certificat d’étude primaire (CEP), le brevet d’étude du premier cycle (BEPC) et le baccalauréat. Au terme de l’organisation de ces différents examens, les résultats obtenus sont en deçà des attentes au regard des taux de succès. Les informations recueillies auprès du directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire (DPEPS) du Bazèga Tidiani Dembélé, font état de 1.233 admis sur les 5.235 candidats présentés au BEPC au niveau de la province, soit un taux de succès de 23,30%. Un résultat inférieur au taux national qui est de 26,62%, selon le DPEPS du Bazèga.

Au baccalauréat, en série A et D, ils étaient au total 1379 candidats à se présenter dans les 3 centres de composition dans la province, soit 2 centres à Kombissiri avec 3 jurys et un centre à Saponé avec 2 jurys. A l’issue de la composition, 439 sur l’ensemble des candidats ont été admis, toutes séries confondues, soit un taux de succès d’environ 31%.

Pour le compte du primaire, selon Thérèse Rachel Waongo/Tapsoba, directrice provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) du Bazèga, sur un total de 8.488 candidats présentés au CEP, 4.195 sont admis soit un taux de succès de 49,42%. Pour la DPEPPNF du Bazèga, ces résultats peu reluisants qui ne reflètent pas les objectifs fixés en début d’année scolaire s’expliquent entre autres par l’insuffisance de travail aussi bien de la part des élèves que de certains enseignants avec les différents mouvements d’humeur et la proximité de la province d’avec la capitale car certains parmi eux dorment à Ouagadougou. Des solutions sont déjà prises selon elle, au nombre desquelles des rencontres d’échanges au niveau des circonscriptions d’éducation de base (CEB) pour non seulement évoquer les résultats obtenus mais aussi pour interpeler et inviter chaque acteur à redoubler d’efforts pour accomplir pleinement sa mission.

Jean Yves Birba (correspondant)

Flore KINI

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