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L’agence nationale d’encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées, en partenariat avec le centre d’information et de formation minière, a organisé du 14 au 15 novembre 2019, à Gaoua une session de formation au profit des ONG, la société civile et les élus locaux. Elle a porté sur la réglementation, la protection de l’environnement, la lutte contre le travail des enfants et la sécurisation sur les sites d’exploitation artisanale. L’objectif est de contribué à l’amélioration de leurs connaissances.
Les activités d’exploitation artisanale de l’or sont les sources de dégradation de la flore et de la faune, de détérioration du paysage, de dénaturation de la structure de sol, de la pollution des ressources en eaux, de conflit, de propagation de certaines maladies. Pour faire face à toutes ces questions, l’agence nationale d’encadrement des exploitations artisanales et semi-mécanisées a été créée en vue d’assurer de façon efficace l’exploitation minière artisanale et de façon sécurisée.
Pour Salifou Kassia, directeur du centre d’information et de formation minière, affirme : « L’ANEEMA a la charge de pouvoir encadrer les sites de façon artisanale parce que il y a trop de problèmes rencontrés dans ces sites , surtout les problèmes environnementaux et les problèmes sociaux » a-t-il laissé entendre. Concernant l’état des lieux de ces pratiques dans la région du sud-ouest, M.Kassia précise «qu’il n’y a pas une commune au sud-ouest qui n’abrite pas un site d’exploitation minérale artisanale. C’est une problématique réelle qui est posée » dit-t-il. Il souligne qu’au regard de ce pourcentage l’ANEEMAS a pensé qu’une activité de ce genre serait nécessaire. Cette formation consiste à savoir comment les sites sont encadrés au plan juridique et au plan institutionnel, et les mécanismes qui sont pris pour faire face aux conséquences environnementales de l’activité. Au cours de cette formation des nouvelles technologies pour pouvoir exploiter d’une manière rentable des sites en minimisant l’impact environnemental ont été abordé.
Le maire de Kampti Jean de la Croix Pooda, pour sa part affirme être ému. « Cette formation nous a permis de mieux connaitre la structure et de bénéficier des conseils et des expériences des autres localités du pays. Ce que nous voyons il faut que les cadres de concertations soient mis en œuvre. Le climat collaboratif doit être toujours maintenu dans ce milieu, car tant qu’il y a des intérêts individuels, il y aura toujours des tiraillements » a-t-il déclaré
Victorien DIBLONI (correspondant)
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