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C’est aujourd’hui, mercredi 28 mars 2018 que la justice française, à travers le parquet de Paris, examinera la demande d’extradition de la justice burkinabè, à l’endroit de François Compaoré, poursuivi pour «incitation à assassinat» dans l’affaire Norbert Zongo.
Cette audience qui retient de toute évidence l’attention des millions de Burkinabè constitue pour nombre de défenseurs des droits humains, une étape importante dans l’éclatement de la vérité sur l’assassinat du journaliste d’investigation tué en compagnie de trois compagnons de route le 13 décembre 1998 à Sapouy. Dans le cadre de cette audience, plusieurs responsables du Ministère de la justice et des droits humains séjournent dans la capitale française. On cite monsieur Fayama, le directeur de cabinet du Ministère de la justice et plusieurs responsables du département. Rappelons que François Compaoré, frère cadet de l’ex-président du Faso, a été interpellé dans la matinée du dimanche 29 octobre 2017, à l’aéroport Roissy-Charles De Gaulle de Paris. L’homme était sous le coup d’un mandat d’arrêt international, émis par la justice burkinabè, dans la cadre de l’enquête sur l’assassinat du journaliste d’investigation, Norbert Zongo. François Compaoré, qui a fui le pays en même temps que son frère en octobre 2014, vivait en exil et voyageait régulièrement entre Abidjan et paris.