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C’est à ce genre de collaboration que les forces de défense et de sécurité (FDS) a toujours invité les populations pour mettre hors d’état de nuire les malfaiteurs qui écument le pays. C’est en effet suite à l’information par un citoyen, sous anonymat, que ces individus qui s’adonnaient à des actes de faux en écriture publique ont pu être arrêtés. Il s’agit d’un réseau de faussaires composé de huit membres, spécialisé dans l’établissement de faux certificats de mise en circulation et de fausses quittances douanières. «Il opérait dans la ville de Ouagadougou et dans certaines régions du pays et est essentiellement composé commerçants de vélomoteurs », a confié le Commissaire principal de Police, Aimé Salvador Bougma. A l’en croire, le réseau s’acquérait les documents afférents à la circulation des engins en se soustrayant des formalités douanières.
L’enquête ouverte au niveau du commissariat central de Police de Ouagadougou a alors permis l’interpellation d’un nommé I. S. et de 7 autres personnes impliquées. Plus de 200 cartes grises et un important lot de dossier complet d’immatriculation d’engins à deux roues dont plus d’une centaine déclarée faux par les services des Douanes, ont été saisis des mains de ces faussaires qui, pire, imitaient la signature de la douane pour introduire les dossiers à la Direction générale des transports terrestres et maritimes. Cinq d’entre eux ont été arrêtés, les trois autres sont en cavale.
Le mode opératoire
Selon les animateurs du point de presse, la bande pourrait être scindée en trois sous-groupes en fonction du niveau d’implication: des revendeurs d’engins acquis hors taxes, soutenus par des intermédiaires dans le but de se soustraire aux frais de dédouanement des marchandises, et enfin d’autres chargés de tout mettre en œuvre pour leur fournir des cartes grises et des plaques d’immatriculation.
Dans leur sale besogne, 16 vélomoteurs et 1 tricycle ont été ainsi mis en circulation et immatriculés sans être dédouanés, plus de 230 cartes grises, 155 certificats de mise en circulation, 210 plaques d’immatriculation et 95 faux dossiers devant servir à établir des cartes grises et des plaques d’immatriculations.
Les faussaires bénéficiaient-ils d’une complicité au niveau de la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM)?
En réponse à cette question, le Commissaire Aimé Salvador Bougma dira que l’enquête suit son cours afin de situer les responsabilités et seuls le cerveau O. S. qui est toujours fuite avec deux autres malfrats pourront les y situer. En attendant les cinq faussaires arrêtés seront incessamment présentés au Procureur pour les suites judiciaires.
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