[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Les ministres de l’enseignement supérieur, de l’éducation nationale et de l’alphabétisation , de l’économie , de la défense et de la décentralisation et celui de la sécurité étaient au cabinet du premier ministre ce jeudi 19 avril 2018 pour trouver une solution à la crise dans le sahel. Selon Stanislas Ouaro, ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation « les instructions ont été données de telle sorte que les écoles puissent rouvrir à travers un renforcement de la sécurité »
Renforcer la sécurité dans le sahel , retrouver l’enseignant enlevé afin que les cours reprennent. Telles sont les instructions que le premier ministre Paul Kaba Thiéba a données aux ministres de la défense, de l’administration territoriale et de la décentralisation et à celui de l’éducation nationale et de l’alphabétisation . Après l’assassinat de Sana Sakina ,élève de CM2 à Bouro et l’enlèvement de l’enseignant Issouf Souabou, l’émotion est encore vive. Selon le ministre Stanislas Ouaro, c’est toute la classe politique qui est concernée . « Nous sommes très peiné par ce qui se passe et apportons notre compassion aux familles ».
En ce qui concerne la situation dans les régions du sahel et du Nord en rapport avec les écoles qui sont fermées et de la menace terroriste , le ministre a dit qu’il y a eu un échange avec le premier ministre .A l’issue des échanges selon le ministre , les instructions ont été données pour permettre de faire en sorte que les écoles puissent non seulement réouvrir à travers un renforcement de la sécurité mais aussi les questions urgentes comme celles des élèves en classe d’examen . Le ministre a fait comprendre qu’un dispositif est mis en place afin de leur permettre de pouvoir reprendre très rapidement les cours, de façon à pouvoir passer les examens dans les mêmes conditions que les autres.
Un dispositif secret mis en place pour suivre les cours dans le Sahel
Concrètement sur le terrain comment ce dispositif va être appliqué ? A cette question, le ministre précise que vu la sensibilité de la question, il ne va pas rentrer dans les détails .Il a seulement indiqué que des cours accélérés vont être faits en vue de rattraper le retard.
Dans cette région , le traumatisme est ressenti par les élèves , les enseignants de même que les fonctionnaires du fait de la présence d’individus armés non identifiés .A cet effet, le ministre souligne également que des instructions ont été données au ministre de la femme et de la solidarité nationale pour mettre très rapidement des actions de prise en charge des élèves , des enseignants et des fonctionnaires. La situation à bouro a occasionné un départ massif d’enseignants et donc la fermeture d’établissements. Avant Bouro, 216 établissements scolaires ont été fermés à savoir 60 dans la région du Nord et 156 dans la région du Sahel. Cette situation concernait un peu plus de 20 OOO élèves et 895 enseignants .
Faikofi kossi(stagiaire)
Simon Compaoré, président du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), a procédé ce vendredi…
N’étant pas allée loin dans ses études, Mme Kambou/Kambou Sophie a opté pour l’entrepreneuriat. C’est…
Le Maire de la commune urbaine de Diébougou, Alphonse SOMDA s'est rendu le mercredi 22…
La jeunesse du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), réunie au siège national…
Le Collectif ‘’L’appel de Kaya’’ a interpellé le gouvernement sur la situation humanitaire et sécuritaire…
(Ouagadougou, 23 septembre 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a livré ce…