FESPACO 2019 : « C’est un grand défi que le Burkina Faso doit relever », Jérôme Yaméogo

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La 26eme édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou, se tiendra du 23 février au 02 mars 2019, dans la capitale burkinabé. Cette célébration semble être spéciale car elle coïncide avec le 50eme anniversaire de cet biennal. A cet effet, l’équipe de FASOPIC a réalisé une interview avec un jeune cinéaste burkinabé.

FASOPIC : Présentez-vous à nos lecteurs
Je me nomme Jérôme Nabonswendé Yaméogo, cinéaste de formation. J’ai été en formation sur le terrain de 2011 à 2016. J’ai été lauréat du prix UNICEF et du prix de la ville de ouagadougou, au FESPACO 2017, avec mon film intitulé la « rue n’est pas ma mère ».

FASOPIC : Quel message voulez-vous véhiculer à travers votre film « la rue n’est pas ma mère » ?
A travers ce film, j’ai voulu peindre la réalité des enfants qui vivent dans la rue. C’est également un appel à la conscience collective et en particulier les autorités à se pencher sur la situation de ces enfants, livrés à eux-mêmes et exposés à tous les risques.

FASOPIC : Combien de films avez-vous au total ?
Je dirai deux(2), j’ai un autre en cours mais qui n’est pas encore prêt.

FASOPIC : Comptez-vous parmi les cinéastes dont les films ont été sélectionnés pour le FESPACO 2019 ?
Malheureusement non. Comme les autres, j’ai également soumis mon film à l’appréciation mais ça n’a pas été sélectionné.

FASOPIC : Pour vous qu’est ce qui n’a pas marché ?
Je ne dirai pas que quelque chose n’a pas marché, car je ne doute pas de la qualité de mon film. Mais je suis très heureux par ce que le Burkina Faso est représenté avec 4 films courts métrage donc c’est déjà bon. Je dirai également que j’ai déjà eu la chance en 2017 d’être lauréat, donc il faut donner aussi la chance à d’autres jeunes de se faire connaitre. J’encourage vraiment ceux qui ont été sélectionnés. Bonne chance à eux et que le meilleur gagne.

FASOPIC : Quelle appréciation faite-vous du cinéma burkinabé ?
Je pense que le cinéma burkinabé se porte bien. Quand on évoque les noms Gaston Kaboré ou Idrissa Ouédraogo, qui sont les pionniers de notre cinéma c’est vraiment une grande fierté pour le peuple burkinabé. On constate également que les jeunes sont de plus en plus présents dans ce secteur, c’est un grand espoir pour nous.

FASOPIC : En tant que cinéaste quelles sont vos attentes pour la célébration du cinquantenaire du FESPACO 2019 ?
Je pense que cette 26eme édition est un grand défi que nous devons relever afin de faire de ouagadougou le berceau du cinéma africain. 50 ans je pense que c’est énorme, beaucoup de choses ont été réalisées, mais il reste encore à faire. Le FESPACO est une grande fierté pour le Burkina Faso. Nous devons œuvrer pour que cette édition spéciale soit un véritable succès.

Michel Caboré (Stagiaire)

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