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Les cérémonies de libation ont lieu à chaque édition du festival panafricain du cinéma de Ouagadougou(FESPACO).Le 24 février, de nombreux acteurs du monde du cinéma se sont reteouvés à la Place des cinéastes pour perpétuer la tradition.
La ville de Ouagadougou est l’une des rares a avoir offert une place aux cinéastes et ceux-ci le rendent bien.La cérémonie de libation qui rend hommage aux cinéastes disparus a aussi pour objectif de célébrer cette ville culturelle.La cérémonie de libation consiste à effectuer trois tours de la Place des cinéastes en faisant une ronde au préalable repond à un rite typiquement africain selon Timité Bassori qui a fait observer une minute de silence à l’endroit de ces cinéastes.Plusieurs grands noms du cinéma africain ont de ce fait tenu à assister à cette cérémonie riche en couleurs mais aussi en émotion.
≪ La force du FESPACO se trouve dans le fait que malgré les nombreux coups d’Etat que le Burkina a connus, il a toujours eu lieu≫ confie Alimata Salembéré,l’une des chevilles ouvrières de la biennale.<< Même les couvre-feux étaient suspendus pendant le Fespaco se rappelle-f-elle.
Si le Fespaco a connu un glorieux passé, il doit s'adapter aux exigences actuelles qui consistent à la fermeture de salles observées dans le continent mais aussi aux différentes évolutions technologiques.<< Les jeunes doivent prendre leurs responsabilités pour que le Fespaco puisse célébrer d'autres cinquantenaires≫ analyse Gustave Sorgho, un célèbre comédien Burkinabé.<<La survie du cinéma africain réside dans la coproduction≫ estime quant à elle Alimata Salembéré.<<Si un film est produit dans deux ou trois pays, ça fait un marché plus élargi et ça permet d'amoindrir les coups de production≫explique-t-elle.
Soumana LOURA