Fête de la nativité à Gaoua : Il faut débourser au moins 3000FCFA pour avoir un poulet

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Ce 25 décembre 2019, le monde célèbre la naissance de Jésus-Christ c’est aussi une manière pour les vendeurs de volailles de se faire des affaires. A quelques heures de la fête, ils sont toujours dans l’attente car les clients viennent au compte goute.

Ce mercredi 25 décembre 2019, le monde chrétien célèbre la naissance de Jésus-Christ. La fête de noël est aussi des moments pour les commerçants voir les vendeurs de volailles de pouvoir se faire les bonnes affaires. A Gaoua plus précisément au marché de volaille, les vendeurs de volailles peinent à recevoir les clients.

Kambiré Dangnire est l’un des premiers vendeurs que nous rencontré il affirme que le marché est morose « je suis là, ça vaut trois jours, je suis là avec une cage de près de 40 poulets, et durant c’est trois jours ça ne marche pas ». M.Kambiré poursuit en s’interrogeant « y a pas l’argent ou bien ? On ne sait même pas ; c’est rare que les clients rentrent ici au marché de volaille ». A la question de savoir si ce ne sont pas les prix qui sont chers et qui font fuir les clients ? il répond par la négative « ce n’est pas les prix, les gens même ne viennent pas demander le prix afin qu’on puisse discuter, on ne peut pas dire que ce sont les prix, on peut s’asseoir faire 2heures de temps sans même voir un client venir demander on va discuter le prix ». Les prix varient selon les poulets « chez moi il n’y a pas de prix fixe, tu viens et on discute, mais tous commencent par 3000FCFA, 3500CFA, 4000FCFA et cela dépend de tes moyens, il y a les gros coqs à 5000, nous payons certains coqs à 5000 donc arrivé ici il faut qu’on ajoute un peu ».

Ce sont les fêtes mais les moments dures semblent avoir pris le dessus chez les clients, cette année-là le marché est sec a martélé M.Kambiré. D’un vendeur de volaille à un autre, le constat semble les mêmes, Adama Sanfo vient de vendre un poulet à un client à 3500F selon lui, c’est l’argent qui ne se gagne pas sinon les prix sont les mêmes, les temps sont devenus dure donc les gens se réservent. Il laisse entendre que chez lui les prix vont de 3250FCFA à 3000FCFA pour les poules et le coq à 3500FCFA et les pintades 3500FCFA à 4000FCFA. Ouédraogo Tizanne est un client venu acheter un coq à 3500 chez Sanfo, il pense que c’est vrai que les temps sont durs mais il trouve aussi que c’est acceptable. Les prix varient et se discutent selon la forme de la poule, du coq. Les vendeurs de volailles indexent la vie chère qui a pris le dessus.

Victorien DIBLONI (correspondant)

Mireille Bailly

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