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A l’instar des autres localités du Burkina Faso et du monde, la communauté musulmane de Nouna a aussi commémoré la fête de l’Aïd El-Fitr le mardi 4 juin, marquant la fin du Ramadan. Des prières pour la paix, la sécurité et la cohésion sociale au Faso, ont caractérisé le culte.
Tenue sur la place de la mairie de Nouna, la cérémonie commémorative de l’Aïd El-Fitr a connu un monde des grands jours. Autorités administratives, coutumières et religieuses, femmes, hommes, jeunes, vieux, enfants, tous étaient présents sur les lieux. L’arrivée du Grand Imam Adama Konaté a marqué le début du culte. Au regard de la situation sécuritaire que traverse le pays des hommes intègres, El hadj Adama Konaté a rendu un vibrant hommage aux FDS grâce à qui, les croyants dans la quiétude arrivent à vivre à leur foi. A l’endroit de ces vaillants défenseurs de la nation, le grand Imam Konaté a imploré Allah afin qu’il les protège sur les théâtres des opérations et qu’il accorde au monde agricole une bonne pluviométrie.
La paix, la cohésion sociale au Faso n’ont pas été en reste. Et pour ce faire, il a invité les fidèles musulmans à cultiver la paix, le bon vivre ensemble pour un Burkina prospère et épanoui. A la fin de la prière donc, la délégation de l’ensemble des communautés musulmanes de Nouna conduite par le grand Imam Adama Konaté, s’est rendue au haut-commissariat pour souhaiter la bienvenue et traduire leurs vœux de bonne fête à monsieur Saïba Zoromé, premier responsable de la province de la Kossi nouvellement installé dans ses fonctions le 22 mai dernier. Une initiative beaucoup saluée par monsieur Zoromé qui laisse entendre « Nous remercions le Grand Imam et la communauté musulmane pour la démarche. Après un mois de pénitence, nous prions qu’Allah nous pardonne de nos erreurs. Au nom de tous les fonctionnaires de la province, nous réitérons encore nos vœux pour cette nouvelle année à tous les fidèles musulmans. Et nous souhaitons pour les jours et les années à venir, qu’il ait la paix dans notre province et partant de tout le pays tout en entier. Quand vous vivez ensemble et qu’il n’y a pas de d’entente, de cohésion, de paix entre les différentes communautés, il est très difficile de parler de développement. » D’où il a invité tous à cultiver le pardon, la cohésion entre les différentes communautés et qu’ensemble main dans la main ils puissent construire la Kossi.
Issa KOLGA (Correspondant)