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FIN DE LA PREMIÈRE SESSION PARLEMENTAIRE : L’UPC FAIT LE BILAN DE SA PARTICIPATION

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Le groupe parlementaire de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), après la 1re session ordinaire 2018 de l’Assemblée Nationale, tenue du 7 mars au 4 juin, a organisé une conférence de presse à son siège à Ouagadougou. Objectifs : faire le bilan des activités réalisées au sein de l’hémicycle ainsi que les activités extraparlementaires, au cours de cette période.

 

« Nous ne pouvons pas parler de satisfaction en ce qui concerne le travail parlementaire dans la mesure où elle se résume à notre participation au travail » selon le président du groupe parlementaire UPC, Nicolas Dah. Une panoplie d’activités a été réalisée au cours de cette session. Pour lui, cette session parlementaire 2018 a connu l’adoption de 27 projets de lois dont 16 portants ratifications. Aussi, il y a dix(10) accords de prêts, deux(02 )accords de dons, deux(02) accords de services et deux(02) conventions relatives à l’extradition et à l’entraide judiciaire entre le Burkina Faso et la France. « Le groupe de l’Union pour le Progrès et le Changement a participé largement aux différentes activités telles que l’analyse et l’adoption des lois au niveau de l’Assemblée nationale », a martelé Nicolas Dah. En termes illustratifs, le groupe parlementaire a donné sa caution pour l’adoption des projets de lois portant ratification. En ce qui concerne les projets de loi relatifs à l’extradition et l’entraide judiciaire entre le Burkina Faso et la France, le groupe a voté « abstention ». L’explication de ce vote du groupe parlementaire de l’UPC trouve sa justification dans le fait que la loi est personnelle. Pour le groupe, la loi doit être impersonnelle et de portée générale.

Pour le contrôle de l’action gouvernementale, l’UPC a posé huit (08) questions orales et une question d’actualité au gouvernement au cours de cette première session. Il s’est agi de questionner le gouvernement sur les stratégies et moyens qu’il envisageait pour rentabiliser les investissements de la célébration du 11 décembre prochain ainsi que sur la question du vote des Burkinabé de l’extérieur. Pourquoi le vote des burkinabè de l’étranger ? À cette question des journalistes, Nicolas Dah a affirmé que les Burkinabè de l’extérieur contribuent énormément au développement du pays, et de ce fait, ils doivent être impliqués dans la gestion du pays.

Saaniyouor Levis KPODA (Stagiaire)

 

Bernard HIEN

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