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La construction d’un pont sur l’axe rond-point des nations unies-échangeur de l’Est sur la bordure ouest du parc Bangrwéogo a fait des laissés pour compte : devenus difficiles d’accès à cause des monticules qui se sont constituées du fait des travaux de construction du pont, les fleuristes qui y exerçaient voient leurs affaires plomber. Loin de se résigner pourtant, ils ont trouvé une parade : aider les passagers non désireux de faire des longs contours à traverser les amas de terre.
Depuis la mi-décembre, ils sont sortis du chômage technique dans lequel les travaux les y avaient confinés. « Il y a trois (03) semaines environ, la voie a été bouchée nous privant du même coup de nos clients et de notre pitance quotidienne. Avec le dense trafic créé par les embouteillages pendant les fêtes (Noel et Saint-Sylvestre), j’ai proposé à mes amis qu’on se constitue en groupe pour aider les passagers qui le désirent à traverser » explique, bravache, Ouédraogo Aboubacar qui n’a chaque fois de cesse de s’excuser pour proposer ses services chaque fois qu’un client arrive. Avec un étonnant sens du marketing : « Nous ne demandons pas beaucoup. Et puis de toute façon, le détour est vraiment long. Vous avez tout à gagner en vous faisant aider… »
Bonne foi
Le travail compense notre perte
La mauvaise fortune de Dominique s’explique-t-elle par le fait de sa position sur le « mauvais bord » ? Peut-être. En effet, à cause des barrières-qui n’occupent pas pour autant la voie sur toute sa largeur-placées par l’entreprise chargée de la construction de l’infrastructure sur le coté qui mène aux quartiers nord, beaucoup de passagers se dissuadent de poursuivre leur chemin jusqu’aux aide-passagers de circonstance. Toujours est-il que-du fait qu’il est placé sur le bord opposé- Boubacar lui, semble mieux tirer son épingle du jeu. Ce que son enthousiasme ne trahit pas : « C’est vrai qu’avec la construction du pont, les fleurs que nous avions pour Noel ne trouveront pas preneur mais en faisant traverser les gens, nous compensons le manque à gagner causé par la perte de notre clientèle ». Dans un ton qui frôlé le cynisme, il confesse : « Avec les 6000 à 7000 francs que chacun gagne par jour, nous autres voyons d’un très bon œil le fait que les travaux n’avancent pas. Plus le chantier restera abandonné, mieux ce sera pour nous ». Reste à savoir pendant combien de temps ce vœu restera exaucé. Sur le chantier beaucoup d’ouvriers s’affairaient annonçant peut la reprise prochaine des travaux.
Soumana LOURA
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