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Au cours de cette conférence, deux points étaient à l’ordre du jour. Le premier point est relatif aux conditions de rémunération des agents de la fonction publique. Aussi, le deuxième point abordé a porté sur les crises à répétition au sein des différents secteurs ministériels. Selon le porte-parole du gouvernement, Rémi Fulgence Dandjinou, une conférence se tiendra du 12 au 14 juin 2018 à cette occasion. « Ce qui permettra de résoudre toutes les questions qui s’opposent à l’ensemble des fonctionnaires à l’État notamment la question de rémunération et autres avantages », a-t-il signifié. Toutes les parties prenantes vont-ils participer à cette conférence qui se tiendra du 12 au 14 juin ? À cette question des hommes de médias, le ministre en charge du travail, Séni Ouédraogo, a fait savoir que tous les acteurs seront pris en compte tels que le gouvernant, les responsables syndicaux, les partenaires sociaux et autres. Car, cette conférence constitue, pour lui, la première étape du processus de réforme de rémunération de la fonction publique burkinabè.
Deux acteurs principaux sont attendus à cette conférence à savoir le ministère en charge de l’économie et celui en charge de la fonction publique. Par rapport à la crise à répétition alimentée pardes mouvements de grève, des meetings et des sit-in au niveau des ministères de la Santé, de l’agriculture, et des Finances, le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, Rémi Fulgence Dandjinou, a fait savoir que des discutions sont toujours en cours. En ce qui concerne la plateforme de la coordination syndicale du ministère des Finances, elle comporte 7 points. Sur ces 7 points 5 sont des accords qui sont en cours de formalisation. Les deux autres points délicats dont un point est en cours de négociation avec l’Unité d’action des syndicats(UAS). Le dernier point jugé sensible par le porte-parole du gouvernement, celui du statut sécurisant les agents du ministère des Finances, sera aussi sur la table de discussion au prochaine conférence prévue du 12 au 14 juin. Pour cela, « les revendications salariales doivent être plus justes et doit tenir compte des réalités socio-économiques du pays », a déclaré le porte-parole du gouvernement.
Le porte-parole du gouvernement a aussi interpelé les différents syndicats que le budget national doit servir au développement commun.Pour ce faire, le gouvernement promet toujours le dialogue afin d’aboutir à une issue heureuse de crise. « Lorsque 50% des recettes fiscales du pays sont utilisées pour payer les fonctionnaires, cela laisse à s’inquiéter », s’est indigné le ministre en charge des Finances, Rosine Coulibaly. Quant au dispositif sécuritaire au niveau de son ministère, elle a laissé entendre qu’il s’agissait de rassurer afin de permettre à ceux qui voulaient travailler de pouvoir bien travailler.
Saaniayouor Levis KPODA(Stagiaire)