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FOND COMMUN AU BURKINA FASO : « il faut en faire un 13ème mois » Hamidou Tinto

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La coalition des Organisations de la Société Civile « réseau dignité » fait son analyse de la situation socio politique et économique du Burkina Faso. Elle estime que certains mouvements politiques font feu de tout bois en actes et en parole pour la restauration de l’ancien régime. Le point d’échange s’est tenu le 12 avril 2018 à Ouagadougou. 

 

Considéré comme un fond budgétivore, le fond commun des agents du ministère de l’économie du développement fait polémique au sein des organisations de la société civile. En effet, pour le responsable du réseau dignité Hamidou TINTO tous les corps de métiers s’équivalent. Pour cette raison, un agent du ministère de l’économie doit être traité comme tout autre agent qui œuvre au rayonnement du Burkina Faso. Il demande à ce que le fond commun soit redistribué et pourquoi pas le revoir pour qu’il constitue le 13e mois des fonctionnaires et de tous les autres corps de métiers.

Aussi la question du putsch manqué et de l’incivisme a été évoquée. Le Réseau dignité pointe du doigt les tenants de l’ancien régime qui hébergeaient les cerveaux du terrorisme. Le Burkina Faso a longtemps été le point stratégique des groupes terroristes ont –ils soutenu. Pour Michel RABO membre du réseau les Hommes forts de l’ancien régime sont ceux qui alimentent l’insécurité au Burkina. « Blaise Compaoré, Djibril Bassolé, Gilbert Diendére sont en contact avec les cellules qui sont en train de déstabiliser le pays » ajout-il. Outre ce fait, la présence de trace de pétrole et d’uranium dans le sol burkinabè attire aussi le regard de ces groupes conduisant ainsi à la persistance des attaques.

Egalement par rapport à l’ouverture du procès du putsch manqué du 16 septembre 2015, les responsables du réseau dignité invitent à plus d’ardeur dans la suite du procès. Le cerveau de l’affaire ayant affirmé et avoués ses actes le réseau demande à ce que le tribunal statue sur la dite affaire dans les limites de l’acceptable.

Ils mettent par conséquent en gardent tous ceux qui sont indécis à se prononcer sur l’affaire qui inculpent les deux généraux car selon eux si ces derniers arrivaient à reprendre le pouvoir alors ils les liquideraient au moment venu.

Mireille Bailly ( stagiaire)

 

Bernard HIEN

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