[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Le vendredi 19 juillet 2019 à Ouagadougou, le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT) a célébré ses 10 années au service des collectivités territoriales. L’objectif de cette célébration était de faire le bilan des acquis de l’institution.
Cela fait 10 ans que le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT) est au service des collectivités territoriales. Depuis sa création en 2004, l’institution travaille d’arrache-pied pour le développement à la base. Selon le directeur général du FPDCT, Bruno Dipama, l’institution a investi plus de 100 milliards de francs CFA dans le développement des 364 collectivités territoriales. Un travail formidable qui lève le doute sur la capacité de cet établissement à relever le défi pour le développement et la décentralisation a-t-il confié. C’était à la cérémonie de célébration des 10 années d’existence de l’institution.
Conscient des enjeux du moment et du rôle primordial que doit jouer le FPDCT, il confie que cette célébration a pour objectif de faire le bilan des activités menées par l’institution dont il a la charge. « Nous pouvons garantir à chaque citoyen dans n’importe quelle localité du Burkina où il se trouve, les conditions environnementales, matérielles et intellectuelles nécessaires à son épanouissement » a-t-il soutenu. Avec pour objectif d’être l’unique organisme de mobilisation de ressources pour le financement des programmes de développement des collectivités territoriales, le FPDCT doit en effet entreprendre des mutations qui doivent s’opérer avec l’implication des populations.
Abondant dans le même sens que lui, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation, Siméon Sawadogo, par ailleurs ministre d’Etat confirme que le gouvernement avait soif d’opérer des changements au profit des populations. Saluant le travail abattu par Bruno Dipama à la tête de la structure rattachée à son département, il souligne qu’il l’a bien compris, et que c’est pour cela qu’il a beaucoup prôner l’implication des populations dans l’exécution et le suivi des actions de développement.
Thierry KABORE (Collaborateur)
