Jean Luc Mélenchon, député de « La France Insoumise », par ailleurs candidat à l’élection présidentielle française de 2022, a animé une conférence publique le mercredi 21 juillet 2021, à l’université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou. Le principal sujet au menu des échanges était la francophonie.
« Y a- t- il un avenir en commun dans la francophonie ? », c’est ce thème qui a servi de fil conducteur pour l’exposé de l’opposant français, Jean Luc Mélenchon, face aux universitaires dans l’après-midi du 21 juillet 2021. Pour le député de « La France Insoumise », la francophonie fait l’objet de toutes sortes de critiques quant à sa crédibilité. Ainsi, dit l’opposant français, la jeunesse africaine se demande même, s’il faut encore espérer à un avenir dans cette organisation jugée impérialiste. Un jugement auquel Jean Luc Mélenchon, reconnait la véracité et promet une réforme profonde si toutefois il est élu président de la République de la France en 2020.
« La francophonie au stade actuel a un visage politique, au service des intérêts impérialistes, chose que les insoumis ont toujours été contre. Je suis contre le néolibéralisme. Je veux plaider pour la francophonie dans de termes nouveaux. J’appelle à une langue commune de projets, de vision et d’humanisation », a laissé entendre le député français. Selon ses propos, la francophonie doit être un cadre à travers lequel les différents peuples décideront désormais de leur destin commun, c’est–à-dire débattre sur des questions et projets de développement (Technologie, changement climatique, lutte contre l’insécurité et bien d’autres). En un mot, la francophonie doit repartir sur de nouvelles bases où chaque peuple trouvera son compte.
Sur la question de l’assassinat de Thomas Sankara, Jean Luc Mélenchon, a pris l’engagement de livrer toutes les archives au Burkina Faso, afin que toute la lumière soit faite et que les auteurs soient punis. « Si je suis élu, je livrerai tous les documents relatifs à l’assassinat de Thomas Sankara, dont la France dispose, parce que les insoumis sont des Sankaristes », dit l’opposant français.
Cependant, certains étudiants à l’image de Somé Sassan dit prendre ce discours avec beaucoup de réserve car, selon lui, le changement de l’Afrique ne viendra pas de la France. « Je pense que notre changement ne viendra pas de la France. Comme on l’a toujours dit, un impérialiste reste un impérialiste. L’avenir de l’Afrique ne se trouve pas dans ce discours. Il appartient à nous africains de rester toujours vigilants », a-t-il fait savoir.
Michel CABORE
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