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Longtemps considérée comme une activité de passe-temps, le commerce des friperies a atteint un niveau sans précédent. Selon un spécialiste en économiste qui a voulu gardé l’anonymat le chiffre d’affaire peut dépasser un milliard par an dans le PIB millions par an.
Si ces habits suscitent autant de convoitises, c’est grâce au prix relativement bas et surtout de la qualité des habits. Pantalons, robes, chemises, pardessus…tout y passe. Il n’y en a pas jusqu’au tout petits qui ne trouvent pas leurs comptes. Thérèse Tapsoba une habituée est venue ce jour au marché de Quatre -Yarr pour changer sa garde-robe et celle de ses enfants . « Je viens chaque fois ici pour acheter des habits ,je trouve ces habits de bonne qualité et moins chers » confit-elle avant d’ajouter « même si les gens ont tendance à minimiser ces habits, c’est un choix que j’ai fait , mais cela ne m’empêche pas l’aller payer mes habits dans les grandes boutiques » .
Même engouement pour Adjara Kindo, étudiante en deuxième année de communication, qui a loué la qualité de ces habits.« Souvent il y a des habits que vous n’allez jamais trouver dans aucune boutique de prèt-a- porter . Je me sens à l’aise quand je suis avec mes copines lors des soirées, elles en font des fois la commande ».
Le circuit par lequel le commerce de la friperie se fait est souvent complexe et difficile à cerner. Quand les ballots de friperies arrivent dans les magasins souvent en provenance du port de Lomé, il y des grossistes qui détiennent le monopole de ce commerce : les prix varient entre 40 000 F et 70 000 F en fonction de la qualité . Entre les grossistes et les détaillants , il y a les petits détaillants qui eux fixent le prix entre 2000 F et 1000F et selon un jargon propre à eux le « premier choix ». A côté il y a des tailleurs réparateurs. Grands ou petits, ils réadaptent ces habits à une mesure selon les convenance du client moyennant un prix qui varie entre 500F à 1000 F .
Malgré son coût réputé accessible, beaucoup sont sceptiques vu la mauvaise qualité et surtout l’aspect sanitaire de ces friperies. Entassées dans des endroits malsains dans des conditions pas idéales , ces friperies ont parcouru des milliers de kilomètres avant d’arriver sur le territoire. « Je crains les maladies c’est pourquoi je n’aime pas trop les friperies. Même si j’achète je prends soins de les laver car on en s’est jamais » a expliqué Traoré Fatou que nous avons rencontrée au marché Boins -yarré .
Tout compte fait, le commerce de friperie a de l’avenir car il crée des emplois divers. Malgré les nombreuses difficultés.
Fiakofi Kossi (Stagiaire)
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