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Points du protocole d’accord non mis en œuvre, absence de cadre de dialogue…le syndicat autonome des contrôleurs et inspecteurs du travail(SYNACIT) a, à travers une conférence de presse qu’il a animée le 22 mai a déploré l’attitude du ministre de la Fonction publique à leur égard.
Des six demandes d’audience que le syndicat a formulées, le ministre de la fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, n’aurait accédé à aucune d’elles.Pour le secrétaire général adjoint du SYNACIT, cette absence de dialogue social a pour conséquence la non application du protocole d’accord signé depuis près de deux (02) ans. “À la date d’aujourd’hui, la mise en ouvre du protocole n’excède 10%” souligne Sadou Salembéré, le secrétaire général adjoint.Les agents attendent entre autres la construction des sièges des inspections de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, l’augmentation des ressources et de la question de la formation continue,la relecture de l’arrêté conjoint portant prestation en nature qui n’est pas encore concrétisée.
La responsabilité des difficultés dans la mise en œuvre du protocole d’accord incombe aussi au Directeur Administratif et financier(DAF) estiment les agents du syndicat qui l’accusent au mieux d’incompétence au pire de mauvaise foi. L’origine de la fronde sociale n’est pas fortuite selon les agents chargés de trouver des consensus en cas de conflits de travail.<< Comment voulez-vous que la fronde sociale s’estompe si nous même qui sommes chargés de la réguler sommes méprisés?>> s’interrogent-ils alors que des négociations sont finalement prévues avec le ministre. Et aux inspecteurs et contrôleurs du travail de brandir leur menace: ≪ Si à l’issue desdits échanges rien de sérieux ne se dégage, nous prendrons nos responsabilités≫.
Soumana LOURA