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« Défis et perspectives », c’est cette thématique qui réunit en conférence régionale du 12 au 13 juin 2019 à Ouagadougou, les acteurs du G5 Sahel. Cette rencontre se déroule en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer.
Cinq ans après la création du G5 Sahel, les acteurs de la sous-région se réunissent à Ouagadougou pour faire l’état des lieux. Selon Abel Somé, représentant le ministre de l’économie et des finances, en cinq ans, le G5 Sahel s’est imposé comme une puissance de lutte. C’est pourquoi, il estime que ces deux travaux contribuerons à un éclairage sur les priorités et les objectifs de cette institution. Il a donc clos en invitant les participants à s’engager dans les travaux afin d’aboutir à des résultats concluants.
A sa suite, le secrétaire permanent du G5 Sahel, à pour sa part donné un aperçu de la situation actuelle de l’institution. A l’en croire, l’exercice de communication autour du G5 Sahel a un tableau peint en noir par le terrorisme. « La situation sécuritaire s’est détériorée ces derniers mois par des attaques accentuées au Burkina Faso, au Mali, au Niger ; la fermeture des écoles, des centres de santé, le déplacement des populations » a-t-il signifié. Aussi, il relève que de mai à juin, 5000 ressortissants des pays susmentionnés ont été tué. C’est pourquoi, il estime qu’après cinq ans d’existence, ils doivent se réunir afin d’échanger concrètement pour prouver la capacité du G5 Sahel à changer les choses, à affiner la volonté politique, consolider les acquis déjà engrangés, asseoir des bases pour une meilleure communication entre partenaires et enfin voire comment mettre en œuvre de façon efficace les acquis déjà engrangés.
Pour Kohoun Souako Norbert, coordonnateur point focal G5 Sahel en tant que président du conseil des ministres du G5 Sahel, c’est de donner une impulsion réelle de cette institution. A cet effet, il a affirmé qu’il y’a un audit qui est en cours et que cette conférence viendra nourrir les réflexions qui sont déjà engagées à travers cet audit. De façon organisationnelle, les débats seront menés d’abord en plénière, en ateliers.
Wendemi Annick KABORE