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Le ministère de la justice des droits humains et de la promotion civique garde des sceaux et l’Ecole Nationale de la Garde de Sécurité Pénitentiaire(ENGSP) en collaboration avec le Bureau International des Stupéfiants a organisé un atelier régional, le mercredi 14 novembre 2018 à Ouagadougou. Les travaux de cette rencontre ont porté sur l’élaboration d’un module de formation des agents pénitentiaires.
Du 10 au 14 juillet 2017 s’est, déroulé, à Bamako au Mali un atelier relatif a la modernisation de la formation du personnel pénitentiaire. Six pays dont le Burkina, le Mali, le Niger avaient pris part à cette rencontre. C’est dans ce contexte que se tient du 14 au 15 novembre 2018 à Ouagadougou un atelier régional entrant dans le cadre de la formation initiale des surveillants pénitentiaires.
Cette réunion sera l’occasion pour les participants de mettre en place un module de formation des gardes pénitentiaires. Selon Pascal Dabiré inspecteur divisionnaire de la garde de sécurité pénitentiaire, l’issue de l’atelier de Bamako a formulé 14 modules de formation des surveillants pénitentiaires répartis entre six pays. Trois de ses modules a-t-il expliqué furent considérés comme intrinsèquement liés aux réalités spécifiques des différents pays. Il s’agit donc du droit et règlements pénitentiaires, éthique, déontologique et le maniement des armes a laissé entendre Pascal Dabiré.
Pour le Secrétaire Général du ministère de la Justice Théophile Sawadogo, l’insécurité se fait grandissante et menaçante à travers le monde, et plus particulièrement en Afrique où l’on assiste à des multiples actes de banditisme. Ainsi, les frontières entre les différents Etats jadis protégées, constituent de nos jours des relais d’insécurité en raison de leur porosité avérée a-t-il ajouté. Par ailleurs, il a indiqué que pour des raisons diverses et évidentes, la prison se présente comme une institution sensible et, partant, une cible réelle ou potentielle aux yeux des terroristes et extrémistes. En effet souligne-t-il, dans un contexte d’insécurité ambiante, il apparait aussi opportun qu’impérieux d’élaborer des stratégies défensives et offensives à grande échelle, notamment par la conjugaison et la mutualisation des efforts, des ressources et actions. Parmi ces stratégies de lutte contre l’insécurité, l’on peut retrouver en amont la formation du personnel, précisément celles des acteurs pénitentiaires. La question de l’administration pénitentiaire en général et de la formation du personnel pénitentiaire en particulier, figure à travers la mission principale du ministère en charge de la justice et dans le projet de société du président du Faso a conclu M. Sawadogo.
Valentin KABORE (stagiaire)