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Le groupe pour le développement humain durable(GDHD), a organisé une conférence de presse le vendredi 19 avril 2019, à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre avec les hommes de médias, était de procéder au lancement du salon d’investissement régional et de promotion de l’emploi (SIRPE).
Le chômage des jeunes et des femmes, tant en milieu rural qu’urbain devient de plus en plus préoccupante pour les acteurs du développement. C’est sans doute cette inquiétude qui a conduit le GDHD, au lancement du salon sur l’emploi. Cette initiative, devra permettre aux jeunes et femmes, de participer au développement des collectivités territoriales, voire des régions à travers l’auto-employabilité. Selon les organisateurs du salon, l’objectif global est de renforcer les compétences et financer les projets des jeunes et femmes dans les communes pour créer une dynamique d’employabilité au niveau local afin de stimuler la participation de la jeunesse au développement. L’objectif spécifique se présente comme suit : renforcer les capacités opérationnelles de 14490 jeunes sur « des bases programmes de renforcement des compétences des jeunes (PRCJ) » et accompagner le financement de 42157 projets de jeunes et de femmes pour le développement économique local. Pour y parvenir, le SRPE, a bâti ses activés sur 4 axes.
L’axe 1 comporte le renforcement des compétences. Il s’agit d’initier les jeunes aux différentes techniques de collecte de données et d’animation des réunions, d’assemblées et de projets afin d’améliorer leurs conditions de vie. L’axe 2 concerne la préparation et promotion des initiatives. Pour ce volet, il est question de faire un diagnostic organisationnel et fonctionnel des activités commerciales. L’axe 3 est consacré à la promotion des emplois décents. A ce stade, il s’agit d’organiser un marché local pour la promotion des emplois. Enfin, nous avons l’axe 4 qui concerne le financement, le développement et exécution des projets. Cette phase consiste à faire la cartographie régionale des financements par domaine ou secteur d’activité disponible et de mettre en place une structure pour orienter et accompagner les bénéficiaires des organisations.
Michel Caboré
