Ce jeudi 14 décembre à 13 heures (heure locale), la Nasa et Google ont tenu une conférence de presse commune pour annoncer la découverte d’une nouvelle exoplanète située dans la zone habitable de son étoile. Baptisée Kepler-90i, cette naine jaune située à 2500 années-lumières de chez nous, dans la constellation du dragon, est la 8ème planète de l’étoile Kepler-90.
Une IA à la chasse aux exoplanètes
La firme de Mountain View et l’agence spatiale américaine ont pu découvrir cette exoplanète grâce à des algorithmes d’apprentissage machine mis au point par Google. Si la Nasa a opté pour les algorithmes de machine learning développés par Google, c’est parce que l’analyse des variations de luminosité d’une étoile se révèle trop compliquée. Et surtout très longue ! En effet, l’intelligence artificielle de Google offre la possibilité de déterminer automatiquement si un signal capté correspond ou non à une exoplanète. Pour cela, l’IA a été entraînée à déterminer sur 15 000 enregistrements réalisés par Kepler pour obtenir un taux d’efficacité de 96%. Une fois prête, les algorithmes ont passé en revue quatre années de données recueillies par le télescope. Parmi elles, 35 000 pouvaient correspondre à des signaux correspondant à une planète.
Kepler-90i, pas franchement candidate à la vie
C’est donc de cette façon que Kepler-90i a été découverte. Cette exoplanète est 30% plus grosse que la Terre, mais problème, elle se situe tellement proche de son étoile que sa température en surface peut atteindre les 500°C. Par conséquent, Kepler-90i n’est pas propice à abriter de la vie ! Les chercheurs expliquent que le système Kepler-90 ressemble à notre propre système solaire, mais de façon compacte.
On peut trouver sur les orbites intérieures de petites planètes et sur les orbites extérieures, des planètes géantes. Du coup, les planètes se retrouvent extrêmement proches de leur étoile et cela signifie qu’elles tournent beaucoup plus vite. Ainsi, une année dure 14 jours sur Kepler-90i.
Si cette découverte d’exoplanète par une intelligence artificielle reste une première, l’équipe de chercheurs explique que leur méthode peut se voir améliorée car l’algorithme est parvenu à signaler des exoplanètes alors qu’il n’y en avait pas.
Source: hitek.fr