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A la suite de leur organisation sœur qui était face à la presse le mercredi, le Réseau des acteurs économiques pour le développement du commerce au Burkina, a à son tour exhorté les partenaires sociaux de l’Etat à observer une trêve sociale afin de sortir le pays du chaos. Selon les conférenciers, le moment n’est pas propice à des manifestations au vu des nombreux morts que le pays enregistre chaque jour sur le champ de bataille. A cet effet, les conférenciers appellent tous les commerçants ainsi que tous ceux qui interviennent dans le secteur informel à s’abstenir de tout mouvement de soutien à la marche de l’Unité d’action syndicale qui aura lieu le 16 septembre sur toute l’étendue du territoire national. Ils condamnent également toute forme de revendication capable de causer des troubles pour le bon fonctionnement du gouvernement.
A en croire les premiers responsables du réseau des acteurs économiques du secteur informel, nous ne devons pas oublier nos multiples morts et parler de revendications sociales. C’est pourquoi ils appellent les syndicats du secteur public à opter pour la voie du dialogue car chaque chose à son temps. Par ailleurs, ils exhortent les autorités à revenir sur la table des négociations. « Nous invitons le gouvernement à aller dans le sens du dialogue, de la réconciliation et de la paix pour un climat propice des affaires et du développement économique au Burkina Faso » a laissé entendre El Adj Moumouni Kaboré, président du Réseau des acteurs économiques pour le développement du commerce au Burkina Faso. Pour les conférenciers, ils ne sont pas contre les revendications sociales mais le contexte n’est pas favorable. Ils ajoutent que les troubles sociaux ne sont pas favorables au bon déroulement du commerce et à l’attraction des investisseurs étrangers.
Michel Caboré