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HALTE AU MÉPRIS DU POUVOIR MPP VIS-À-VIS DES CONDITIONS DE VIE ET D’ÉTUDES DES ÉTUDIANT.E.S BURKINABE EN FRANCE

Union Générale des Étudiants Burkinabè (UGEB)

Association des Étudiants Burkinabè en France (AEBF)

                                                                        Paris, le 11 mars 2021

HALTE AU MÉPRIS DU POUVOIR MPP VIS-À-VIS DES CONDITIONS DE VIE ET D’ÉTUDES DES ÉTUDIANT.E.S BURKINABE EN FRANCE

Camarades étudiant.e.s, 

L’école burkinabè traverse l’une des crises les plus graves de son histoire. Cette crise est la conséquence des politiques anti-éducatives adoptées par notre pays depuis les indépendances formelles. Elle s’est accentuée année après année et a pris une nouvelle tournure avec la souscription du Burkina Faso aux Programmes d’Ajustement Structurel (PAS) dans les années 1990. L’Etat, en bon serviteur zélé des intérêts des institutions impérialistes que sont entre autres le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque mondiale, s’est désengagé du secteur de l’éducation. Même si les PAS ont été rebaptisés en Cadre Stratégique de Lutte Contre la pauvreté (CSLP) puis Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable (SCADD) et en Plan National de Développement Économique et Social (PNDES), le même contenu néolibéral demeure, avec ses multiples conséquences pour notre système éducatif.

La dégradation de la situation dans tous les ordres d’enseignement ces dernières années a fini par convaincre les plus sceptiques que le pouvoir se moque éperdument de l’éducation des enfants du peuple. Quel paradoxe, lorsque le refrain « l’éducation doit être une priorité » est crié à tout bout de champ lors des campagnes électorales.

Le Président Roch Marc Christian Kaboré dans son programme politique signifiait d’ailleurs ceci : « L’édification de la société du savoir constitue l’une des principales orientations stratégiques pour atteindre des niveaux de croissance plus élevés et gagner le pari de l’emploi, dans la mesure où le savoir constitue la clé de la réussite, l’arme de la compétitivité et la principale ressource pour la création de richesses et la diffusion du progrès ».

Dans les faits, il n’y a aucune considération pour les acteurs et actrices de l’éducation qui manquent du minimum pour travailler dans des conditions acceptables. La situation est la même aussi bien chez les étudiant.e.s burkinabè inscrit.e.s au pays qu’à l’étranger.

Camarades étudiant.e.s, 

Les étudiant.e.s burkinabè en France vivent des conditions désastreuses. C’est pourquoi, fidèle à son serment de défendre les intérêts matériels et moraux des étudiant.e.s burkinabè en France, le Comité Exécutif (CE) de l’AEBF a convoqué une assemblée générale le 30 juin 2020 au cours de laquelle une plateforme revendicative (PFR) a été  adoptée. Déposée à l’ambassade du Burkina Faso en France le 8 juillet 2020, une audience se tiendra le 6 août. Le CE de l’AEBF a pu revenir sur la pertinence des différents points contenus dans la PFR et inviter l’ambassadeur à jouer pleinement son rôle. Dans ses manœuvres dilatoires, M. l’ambassadeur n’a fait qu’une seule promesse sur la Maison du Burkina Faso à Paris (cité Fessart), tout en signifiant que les autres points ne relevaient pas de ses compétences. Il a par la suite suggéré au CE de l’AEBF de produire un mémorandum afin de soumettre les argumentaires au ministre chargé de l’enseignement supérieur. Ce qui fut fait le 17 novembre 2020.

Le 18 décembre, une note du conseiller culturel de l’ambassade du Burkina en France est adressée au CE de l’AEBF pour faire le point des réponses qui seraient apportées par le ministre. On peut les regrouper comme suit :

  • « …certains points inscrits dans ladite plateforme ont reçu la réponse de Monsieur l’ambassadeur… »
  • « S’agissant particulièrement des points 4, 6, 7, et 9 relatifs aux allocations…au regard de la modicité des ressources de l’Etat Burkinabè, cela pourrait se faire dès que lesdites ressources le permettront. » ;
  • « …concernant le point 12 portant l’élargissement de la mutuelle de santé à tous les étudiants non boursiers…le Ministre vous informe que des instructions seront données pour examiner la possibilité et les modalités d’adhésion des non-boursiers… »

Cette réponse du ministre est un condensé de 3 mots : contre-vérité, mépris et incongruité. 

Mais avant d’apprécier plus en profondeur la réponse du ministre, quelles sont les difficultés auxquelles les étudiant.e.s burkinabè en France font face ?

Camarades étudiant.e.s, 

Les difficultés de l’étudiant.e commencent avant même de fouler le sol français. En effet, nombreux.ses sont les étudiant.e.s qui obtiennent une inscription dans une université française, mais faute de logement à leur portée, ils/elles sont contraint.e.s de renoncer à leur projet d’études, le visa étant conditionné par le logement dans le pays d’accueil. Certain.e.s étudiant.e.s sollicitent l’accompagnement de compatriotes ou d’associations afin de les héberger pendant un certain temps, tout en espérant trouver un logement plus tard. Une fois en France, c’est la croix et la bannière pour trouver un logement que ce soit pour les boursier.e.s comme les non boursier.e.s.

En Île-de-France par exemple, il faut au minimum 400 euros pour un studio de 9m2. Avec une bourse de 552 euros mensuel et une aide au logement de 76,22 euros, on se demande comment un.e étudiant.e boursier.e  peut-il/elle s’en sortir. Cette situation oblige les étudiant.e.s à multiplier les heures de petits boulots (jobs étudiants) au détriment de leurs études pour lesquelles ils/elles sont venu.e.s en France.

La Maison du Burkina à Paris (Cité Fessart), acquise de haute lutte depuis 1973 et qui accueillait les boursier.e.s, n’accueille plus d’étudiant.e.s depuis l’année académique 2016-2017. Elle abritait des logements sociaux à moins de 100 euros le mois dans une ville où les revenus du/de la boursier.e de l’Etat burkinabè sont quasiment, voire totalement absorbés par le loyer.

Cette cité est officiellement en réfection depuis 2018. Suite à la pression de notre organisation, l’ambassade du Burkina Faso en France avait fait successivement la promesse, en audience du 8 novembre 2019, de l’ouvrir à partir de janvier 2020 puis, en l’audience du 6 août 2020, de l’ouvrir en septembre. Mais jusqu’à présent, c’est le statu quo. L’ambassade ne donne aucune information, ni à l’AEBF, ni aux étudiant.e.s, encore moins à la communauté burkinabè de France.

Sans risque de se tromper, nous pouvons affirmer que la gestion de cette maison prévue pour faciliter les conditions de vie et d’études des étudiant.e.s burkinabè en France demeure paternaliste, opaque et au gré des humeurs. Les exemples allant dans ce sens sont nombreux. Selon les dires de M. l’ambassadeur, « à la demande de désertion de la cité pour réfection, il n’y avait quasiment plus d’étudiants boursiers dans la cité, à peine deux étudiants ».  Et pourtant elle était habitée, mais par qui et comment ?

C’est pourquoi l’AEBF a toujours exigé des textes clairs régissant l’attribution des chambres. Depuis plusieurs années, le CE de l’AEBF sollicite en vain les textes en vigueur. Cela est de bonne guerre pour l’autorité, puisqu’il y a des choses peu orthodoxes à cacher aux étudiant.e.s. N’est-ce pas pour cette même raison que l’AEBF en tant qu’organisation de défense des intérêts matériels et moraux des étudiant.e.s est tenue bien à l’écart des instances où se décide et se discute le sort des étudiant.e.s ?

Par ailleurs, cette cité a une capacité d’accueil de moins de 50 places depuis belle lurette et n’a connu aucune augmentation de sa capacité d’accueil jusqu’à nos jours. Ce qui est insignifiant pour les étudiant.e.s burkinabè en France estimé.e.s à plus de 2000.

Pour les étudiant.e.s des villes en dehors de la région parisienne, les difficultés pour se loger se posent également avec l’absence de maisons du Burkina Faso dans ces villes pour loger les étudiant.e.s à coût social.  Pourtant c’est une minorité qui est logée en résidence universitaire. Aucune collaboration n’existe entre l’ambassade et les CROUS en vue de faciliter l’octroi des chambres aux étudiant.e.s burkinabè. Ces derniers sont abandonné.e.s à eux/elles-mêmes.

Camarades étudiant.e.s, 

Un autre problème majeur pour les étudiant.e.s burkinabè en France concerne les allocations. La bourse servie aux étudiant.e.s burkinabè est en deçà du minimum vital du seuil de pauvreté en France qui est estimé à environ 850 euros selon les données de 2017 de  l’INSEE. Les étudiant.e.s boursiers burkinabè perçoivent mensuellement environ 250 euros de moins. En plus de l’augmentation du taux de la bourse revendiquée par l’AEBF, l’élargissement de sa base d’octroi est également un impératif.

Cette année encore, des étudiant.e.s ont enregistré des retards de paiement de bourse,  un phénomène presque récurrent depuis des années.

Pour les étudiant.e.s non boursier.e.s qui représentent la grande majorité, aucune forme d’accompagnement ne leur est réservée. C’est donc dire que des centaines d’étudiant.e.s burkinabè étudient sur le sol français sans bénéficier du moindre accompagnement de la part de l’Etat burkinabè. L’AEBF a ainsi proposé dans sa PFR l’octroi d’une allocation sous forme d’aide d’un montant de 2.800 euros par an à tout.e étudiant.e burkinabè non boursier.e. Cela représente le strict minimum et est très loin non seulement du seuil minimal de pauvreté (plus de 10 000 euros par an), mais aussi des conditions économiques minimales requises pour le renouvellement du titre de séjour (au moins 7.000 euros par an).

Le principe de l’aide est un acquis de lutte des étudiant.e.s burkinabè sous la direction de notre union en 1997. Cette aide était jusqu’à une époque très récente exclusivement réservée aux étudiant.e.s burkinabè inscrit.e.s dans les universités publiques du Burkina. Actuellement elle est aussi accessible aux établissements d’enseignement privés du Burkina Faso. Son élargissement aux étudiant.e.s burkinabè en France dépendra de notre mobilisation et pas de la pitié que les autorités auront pour nous.

Comme si cela ne suffisait pas, la réforme « Bienvenue en France » entreprise depuis 2019 a multiplié les frais de formation par 15 pour les étudiant.e.s étranger.e.s non européen.e.s. Ils/elles devront s’acquitter désormais de 2.770 euros par an en licence et 3.770 euros par an en master (contre précédemment 170 euros en licence et 243 euros en master). C’est sans compter la Contribution à la Vie Étudiante et de Campus (CVEC) qui s’élève à 92 euros par an.

L’augmentation des frais de formation aura une conséquence certaine sur le nombre de bourses accordées par l’Etat burkinabè. Le CIOSPB n’attribue de bourses que dans les filières où les frais de scolarité n’excèdent pas 2.000 euros.

Camarades étudiant.e.s, 

Les étudiant.e.s burkinabè qui arrivent, malgré leurs conditions de vie difficiles, à valider leur année académique ou à obtenir leurs diplômes, ne sont pas au bout de leurs peines. Comment obtenir un stage d’études ou un emploi, que ce soit en France comme au Burkina Faso ? Voici l’équation qu’ils/elles doivent résoudre seul.e.s, face à eux/elles-mêmes. Des étudiant.e.s se retrouvent de ce fait en retard, faute d’avoir obtenu à temps des stages académiques.

Pendant que notre pays a besoin aussi des compétences des étudiant.e.s venu.e.s se former en France, souvent dans des filières très porteuses qui n’existent pas encore au pays,  aucun mécanisme de valorisation et d’accompagnement n’est mis en place par les autorités burkinabè pour le retour au pays et l’intégration professionnelle de ces étudiant.e.s. Toute chose qui contraint des centaines d’étudiant.e.s, y compris des boursier.e.s, à rester en France après leurs études.

Pourtant, des pays développés comme la France et le Canada mettent en place des dispositifs pour retenir les compétences des diplômé.e.s étranger.e.s : immigration choisie et carte de séjour spécifique pour la France,  dispositifs d’intégration des diplômé.e.s étranger.e.s au Canada.

Camarades étudiant.e.s, 

Dans ce contexte de crise sanitaire c’est un secret de polichinelle que les conditions de vie et d’études des étudiant.e.s se sont fortement dégradées au même titre que celles des autres couches de la population. Les Etats soucieux de l’avenir de leurs jeunesses ont pris des mesures pour amortir le choc. Quant à notre représentation diplomatique, elle demeure sourde et muette face aux cris de détresse des étudiant.e.s burkinabè, alors que les étudiant.e.s en France n’ont jamais été autant précaires. Le Comité de solidarité de l’AEBF contre le Covid-19, initiative mise en place par l’AEBF, a recensé des dizaines d’étudiant.e.s en situation difficile et a transmis à l’ambassade leurs difficultés. Mais elle n’a pas daigné réagir jusqu’à ce jour.

Face à toutes ces préoccupations, quelle lecture devons-nous avoir de l’attitude de M. l’ambassadeur du Burkina Faso en France et du ministre chargé de l’enseignement supérieur ?

Camarades étudiant.e.s, 

Puisque M. le ministre dans sa note soutient que des points ont déjà trouvé réponses de la part de M. l’ambassadeur, l’AEBF est curieuse de savoir quels sont ces points et ces réponses ? S’il est question du point sur la cité Fessart, il s’agit ni plus ni moins que de promesses dilatoires faites au cours de l’audience du 6 août 2020. M. l’ambassadeur avait promis :

  • de remettre au CE de  l’AEBF les textes qui régissent la cité Fessart. Ils sont au nombre de 4 selon l’ambassade ;
  • de créer une commission d’attribution incluant les structures de défenses des intérêts matériels et moraux des étudiants.e. burkinabè dont l’AEBF ;
  • et d’ouvrir dans un bref délai la cité Fessart aux étudiant.e.s burkinabè en France.

Plus de 7 mois après, aucune de ses promesses n’a été tenue, comme quoi le respect de la parole donnée n’est pas la chose la mieux partagée chez nos autorités censées être des modèles.

Quant aux réponses apportées par le ministre, elles tendent non seulement à infantiliser les étudiant.e.s, mais il s’agit aussi d’une fuite de responsabilité et d’un raccourci inacceptable.

En effet, sur le plan des allocations, en signifiant qu’au « regard de la modicité des ressources de l’Etat Burkinabè, cela pourrait se faire dès que lesdites ressources le permettront », M. le ministre croit pouvoir renvoyer nos préoccupations aux calendes grecques et nous duper. Il est illogique et faux d’affirmer que notre pays n’a pas les moyens pour répondre à un point de notre PFR sans avoir au préalable évaluer le coût que cela pourrait engendrer.

Mais peut-on réellement dire que notre pays manque de ressources ?

Camarades étudiant.e.s, 

Notre pays souffre plus du manque de volonté politique et du pillage de nos ressources que de l’insuffisance de moyens. Ces dernières années, les scandales financiers se sont multipliés jusqu’au sommet de l’Etat. Comme le Réseau National de Lutte Anticorruption (RENLAC) et le Centre d’Information, de Formation et d’Études sur le Budget (CIFOEB) l’ont relevé dans leurs rapports respectifs, les membres du gouvernement depuis la prise du pouvoir du MPP se sont permis de s’octroyer illégalement plus de 2 milliards de francs CFA en violation du décret portant rémunération des membres du gouvernement. Un véritable pillage organisé et planifié. Comment peuvent-ils alors nous dire, voire nous mentir, que les ressources de l’Etat sont modiques ?

En 2017, l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC) dénombrait 506.874.310 FCFA de malversations financières.

Aussi, une étude intitulée « Évaluation des pertes budgétaires dans le domaine minier au Burkina     Faso », réalisée par l’économiste-gestionnaire, Mahamadi Sangla, en 2019, conclut que « le Burkina Faso perd énormément beaucoup d’argent dans le secteur minier ». Entre 2015 et 2017, le pays a accordé plus de 200 milliards FCFA d’exonérations aux sociétés minières implantées sur son sol durant la période.  Pourtant nos ressources minières sont déjà suffisamment bradées aux entreprises impérialistes.

Le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur la gestion des titres miniers et la responsabilité sociale des entreprises minières (octobre 2016) a estimé la perte financière de l’Etat burkinabè à 551,163 milliards de FCFA sur la période 2005 à 2015.

Pendant qu’on parle de boom minier dans notre pays depuis plusieurs années, on ne note aucune répercussion dans le quotidien des populations.

Le quotidien Sidwaya dans un article mis en ligne le 13 février 2020 et intitulé « Fraude fiscale : un phénomène aux multiples tentacules » rapporte ceci : « Selon le tableau des recettes budgétaires du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement, de 2014 à 2017, plus de 320 milliards d’impôts déclarés n’ont pas été recouvrés par l’administration fiscale. Au 31 décembre 2016, le Syndicat national des agents des impôts et des domaines (SNAID) a relevé 627 milliards de dettes fiscales des entreprises, c’est-à-dire les restes à recouvrer (RAR). La Direction générale des impôts (DGI), pour sa part, indique, dans son rapport d’activités, que les RAR sont de 400 milliards FCFA au 31 décembre 2017. »

Au cœur même de notre ministère, dans sa parution n°227 du 25 février 2021, le journal courrier confidentiel signifiait que l’audit réalisé par l’ASCE-LC, entre le 15 avril et le 15 mai 2019, a révélé que le ministère de l’enseignement supérieur a au cours de la seule année 2018 dépensé 668, 67 millions de FCFA de frais de missions internes. Le rapport fait aussi cas de plus de 11 millions de rémunérations indues et des frais de missions doublement payés. Quel talent ! C’est la preuve que notre ministère a sérieusement mal à sa gouvernance.

Camarades étudiant.e.s, 

Au vu du comportement de nos autorités, du pillage de nos ressources nationales par les multinationales et de l’impunité des crimes économiques dans notre pays, rien ni personne ne peut nous convaincre que le Burkina Faso manque de moyens pour satisfaire nos revendications. Les étudiant.e.s burkinabè en France réclament juste le minimum pour étudier. C’est pourquoi nous devons continuer sereinement la mobilisation et la lutte autour de nos justes et légitimes préoccupations.

Au regard de tout ce qui précède, l’AEBF :

  • interpelle une fois de plus les autorités du Burkina Faso à prendre à bras le corps les préoccupations des étudiant.e.s burkinabè en France ;
  • dénonce l’attitude de mépris de M. l’ambassadeur du Burkina Faso en France et de M. le ministre chargé de l’enseignement supérieur ;
  • prend l’opinion publique à témoin de la situation chaotique des étudiant.e.s burkinabè en France ;
  • tient l’ambassadeur du Burkina Faso en France et M. le ministre de l’enseignement supérieur pour responsables d’une quelconque dégradation du climat social ;
  • appelle les étudiant.e.s burkinabè en France à rester à l’écoute pour tout mot d’ordre que commanderait l’évolution de la situation.

Non à l’insouciance des autorités burkinabè face à nos préoccupations !

En avant pour la satisfaction de notre PFR !

Pain et liberté pour le peuple !

Le Comité Exécutif 

Bernard HIEN

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