La première formation en humanisation sanitaire initiée par le diocèse de Koudougou, a refermé ses portes le samedi 28 novembre 2020, à travers une remise d’attestations à vingt-six (26) lauréats.
« Les malades ne veulent pas seulement les prescriptions, ils veulent aussi notre cœur », a affiché l’abbé Nicolas Ouédraogo, directeur du centre médical diocésain du petit séminaire de Koudougou. A l’en croire, le côté spirituel et l’attitude à l’égard des personnes souffrantes et leurs proches sont parfois ignorés dans les centres de formation. D’où cette session de formation en humanisation sanitaire organisée par le diocèse de Koudougou. « Elle est ouverte et vise à aider toute personne qui le souhaite, qu’elle soit agent de santé ou pas, à avoir les rudiments nécessaires afin de mieux accompagner les personnes souffrantes et les malades », explique Monseigneur Joachin Ouédraogo, évêque du diocèse de Koudougou.
Cette première session de formation a connu son dénouement, à travers une remise d’attestation à 26 participants sur 112 inscrits au départ. « La formation est un complément que nous donnons surtout aux agents de santé, afin qu’ils soient plus performants dans leur approche de la maladie mais surtout des malades », a indiqué Monseigneur Joachin Ouédraogo. « Ils vont se forcer pour mettre cela en pratique non seulement dans les centres de santé, mais aussi dans leur milieu de vie », foi de l’abbé Nicolas Ouédraogo. Pour leur part, les lauréats ont rassuré que les connaissances reçues seront utilisées à bon escient.
Cette première vague de formation n’est que le début, à en croire ses organisateurs pour qui, une deuxième session sera lancée en Janvier 2021. Dans la perspective que le module de l’humanisme sanitaire soit un complément à la formation reçue par les agents de santé dans les différentes écoles ; l’évêque du diocèse de Koudougou, nourrit l’ambition de mettre en place une école de formation en humanisation sanitaire, exclusivement.
Abdoul Aziz KABORE (Correspondant)