« Il faut que le vote des burkinabé de l’extérieur soit une réalité en 2020 », Eddie Komboigo

Le congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a animé une conférence de presse, le mercredi 30 mai 2018 au sein du siège à Oaugadougou. L’objectif était de faire une lecture de l’actualité nationale, internationale, et les perspectives d’avenir du parti.

Au sortir de son 7^e congrès, à l’issu duquel Eddie Komboigo a été porté haut à la tête du parti, le congrès pour la démocratie et le progrès se positionne comme un adversaire de taille sur la scène politique burkinabè. Confiant, Eddie Komboigo Président du CDP affirme que l’après congrès se passe très bien pour son parti. « Le parti se porte plus que bien, car toutes les parties en compétition ont reconnu les résultats et s’engagent à travailler avec la nouvelle direction politique pour animer sainement la vie politique nationale et atteindre 2020 » a -t-il affirmé.

Abordant la délicate question du vote des burkinabé de l’étranger, les responsables du CDP restent stationnaires sur leur décision et affirme que ce vote doit être une réalité au scrutin de 2020. En effet, Le président du parti du maïs et de la Daba laisse entendre que son parti à un engagement ferme de soutenir le vote des patriotes de l’étranger. Il a par ailleurs indiqué que l’opposition et son parti sont unanimes sur cette question de vote. Seulement, deux points les départagent. Il faut noter que Cela tient de la manière dont l’enrôlement doit se passer mais aussi les pièces justificatives dont disposent les burkinabés de l’étranger pour le vote. Et Eddie Komboigo de relever que « Nous avons rencontré le président du Faso qui a aussi manifesté son envie de les faire voter mais la question de la manière dont l’enrôlement va se passer ne nous convient pas. La CENI et la majorité propose de le faire par SMS et appel vocal, sur la base des données de la CENI. Mais nous avons donné notre avis par écrit au président pour lui faire savoir que nous n’avons pas confiance en cette manière et nous suggérons que cela se face à la manière ancienne, c’est-à-dire aller dans les localités avec les kits et faire savoir aux uns et aux autres de venir voter ».

Outre le processus de l’enrôlement, les pièces devant servir pour le vote constitue également une paume de discorde. « Le second point sur lequel nous n’arrivons pas à nous accorder ce sont les pièces justificatives pour le vote » à laissé entendre le président du CDP. Avant de préciser que son parti à adressé une note au président du Faso pour que leurs préoccupations soient prises en compte.

Flore KINI (Stagiaire)