[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Selon le président de l’APEVA, un partenaire local les a contacté en 2016 pour la collette d’information et d’appui pour l’obtention des autorisations devant aboutir à la création d’une usine de transformation des déchets plastiques en carburants . « Cette usine devrait absorber au moins 5O tonnes par jour soit 18250 tonnes l’an , créer 242 emplois direct et au moins 10 000 emplois indirects ». Le premier responsable de l’APEVA dit avoir entrepris des démarches au niveau du ministère du commerce et de l’environnement pour l’obtention des documents nécessaires. Mais aux dernières nouvelles, l’Association Professionnelle des Entreprises de Valorisation des déchets plastique et ferraille(APEVA) se dit choquée car le ministère du commerce se dit en effet incompétent pour délivrer une autorisation d’implantation de l’usine.
Le projet et ses avantages
Telle que décrite par les responsables de l’Association Professionnelle des Entreprises de Valorisation des déchets plastique et ferraille, il s’agit d’une unité semi mécanisé de recyclage de déchets plastiques et des huiles usées pour transformer en carburant Diesel . Pour un investissement de près de 11 milliards, l’unité aura selon les dires de Yacouba BELEMVIRE « une capacité de traitement de 50 tonnes de déchets par jour pour un chiffre d’affaire d’environ 9 milliards ». Il a précisé que le coût d’achat de ces déchets auprès des collecteurs et des acteurs est estimé à 4 milliards et demi par an . « C’est un apport considérable avec 242 emplois direct et permanents et 10000 emplois indirects » a-t-il ajouté .
Le projet de construction de cette unité est bloqué « face à un vide juridique sur l’implantation d’une unité de production d’hydrocarbure » et « aussi le blocus du ministère du commerce ,de l’industrie et de l’artisanat » à en croire le président.
L’association appelle à la diligence des autorités et du ministère du commerce pour l’implantation de cette usine afin que l’esprit du PNDES soit réel . « Si nos autorités ne se montrent pas plus flexible , plus entreprenant et plus esprit du PNDES nous allons perdre ce Nième projet au profit d’un autre pays voisin bien plus pragmatique » a déploré Yacouba BELEMVIRE président de l’APEVA.
Fiakofi Kossi(Stagiaire)