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L’organisation de la société civile, CIFOEB a organisé un atelier ,le mercredi, 26 juin 2019 à Ouagadougou. L’objectif de ce atelier tient lieu de restitution du rapport d’étude sur les facteurs explicatifs de l’incivisme fiscal au Burkina Faso.
C’est dans le but d’éradiquer le fléau de l’incivisme fiscal que l’organisation de la société civile, CIFOEB a commandité une étude, dont l’optique est de faire l’état sur la situation du manque à gagner fiscal et de faire des propositions de solutions optimales. En effet cette étude a pour but aussi de mobiliser les citoyens pour l’amélioration des ressources propres au profit du développement dans l’optique de vaincre la pauvreté. Selon Seydou Dao, PCA de la CIFOEB, le Burkina Faso fait face à une montée de l’incivisme fiscal qui gangrène l’économie nationale. « Le peuple burkinabé a encore en mémoire les conclusions du rapport de la commission d’enquête sur la fraude fiscale, l’impunité fiscale, les restes à recouvrer et les chèques impayés, mis en place par le conseil national de transition en 2015. Le manque à gagner pour le trésor public montrait du même coup l’ampleur de l’incivisme fiscal au Burkina Faso » a relevé Seydou Dao.
Il a par ailleurs confié que nul n’ignore le rôle que joue les recettes fiscales dans les actions de maintien de l’ordre public, la défense du territoire national, dans le fonctionnement de l’administration générale. C’est donc dans l’optique de rectifier le tir a-t-il dit et aider le gouvernement dans ses efforts de mobilisation que cette étude a été commanditée. Aussi poursuit-il » à travers cette étude, le CIFOEB entend apporter sa contribution à la promotion du civisme fiscal indispensable pour offrir d’avantage des produits et services publics de haute qualité exigé par la population elle-même.
Pour clore, cette étude est également l’occasion d’expliquer au contribuable l’impact négatif des actes d’incivisme fiscal , qui de l’avis de Seydou Dao est la plus part du temps ignorant « cet incivisme fiscal tient du fait que le citoyen n’est pas sensibilité par rapport au payement des impos » a-t’il conclu.
Flore KINI