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Il était environ 13h30 à Lombok (6h30 TU), lorsque le nord de l’île a de nouveau été secoué par un séisme de quelques brèves secondes, de magnitude 6,2, rapporte notre envoyé spécial à Lombok, Joël Bronner. Il était environ dix fois moins puissant que celui de dimanche dernier, mais a tout de même entraîné l’effondrement de plusieurs bâtiments déjà fragilisés par les précédentes secousses.
Ce nouveau tremblement de terre, dont l’épicentre se trouvait cependant sur la terre ferme ce qui a permis aux autorités d’écarter tout risque de tsunami, a mis brièvement en pause les opérations de déblayage des décombres qui se poursuivaient toujours ce jeudi. Ces opérations ont repris après, avec les pompiers qui dégageaient des décombres sans savoir avec certitude s’il y avait ou non des corps sous les restes de commerces ou habitations.
Avant même ce dernier séisme, le bilan ne cessait de s’alourdir sur l’île de Lombok, en raison des difficultés des secours à atteindre certains hameaux isolés et à déblayer les décombres pour trouver d’éventuels rescapés. Avec ce nouveau tremblement, des bâtiments déjà fragilisés se sont effondrés et un mouvement de panique a eu lieu, selon l’agence Reuters, qui n’indique aucune victime.
Les autorités font état de 319 victimes
Ce jeudi, le ministère de la Sécurité indonésien a revu le bilan du séisme de dimanche à la hausse : il est désormais de 319 morts. Le précédent bilan faisait état de 164 victimes. Une crise humanitaire se profile à Lombok, où 70 000 personnes sont sans abri et sans eau potable. La nourriture et les médicaments se font rares, également.
Mazu Hussein, habitant de 53 ans du village de Pandana, au nord de Lombok, a pu éviter le pire pendant cette nouvelle secousse, avec sa famille. « Je crois me rappeler qu’une ou quelques minutes avant la plus grosse secousse, j’ai entendu un bruit étrange, comme un sifflement, raconte-t-il. C’est alors que j’ai crié en direction des membres de ma famille. « Sortez, sortez, c’est un tremblement de terre ! » Une fois dehors, à peine 30 secondes ou une minute plus tard, boum, tout s’est écroulé. Moi, je suis propriétaire de trois maisons, l’une était récente, une autre vieille, mais o mon Dieu il n’en reste aucune debout. Et c’est la même chose pour tous les gens de mon village, personne ne peut plus habiter dans son ancienne maison. »
Le village de Pandana durement touché
De la route qui mène au village de Pandana, on aperçoit au large les îles Gili. Ici la majorité des maisons se sont effondrées et devant les ruines, la vaisselle, les tapis ou encore quelques meubles ont été entreposés, pour les préserver en cas de nouvelles répliques.
Deux personnes n’ont pas survécu aux effondrements des maisons consécutifs aux précédentes secousses : un enfant de 7 ans et un vieil homme de 75 ans, nous explique Hajih Hazulillah, le chef du village. « Ma famille et moi étions en train de prier à la mosquée, raconte-t-il. Avant la fin de la prière, il y a eu tout à coup une immense secousse puis un gros boum. L’électricité a été coupée et on s’est retrouvé dans l’obscurité. Tout le monde est sorti, sauf moi. Je me suis accroché au pilier central de la mosquée en disant ‘Dieu est grand, Dieu est grand’. »
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