Industrialisation accélérée du Burkina Faso : le point présenté au Premier Ministre  

Le premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré a reçu le comité de pilotage du programme pour l’industrialisation accélérée du Burkina Faso à Ouagadougou. L’objectif de cette réunion du vendredi 5 juin 2020 a consisté à présenter le point de la mise en œuvre du plan d’action 2019.

Le Burkina Faso a adopté le 20 juillet 2016, le Plan National de Développement économique et social (PNDES) qui ambitionne, à l’horizon 2020, de transformer structurellement l’économie burkinabè pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive et créatrice d’emplois décents. L’axe 3 dudit plan a été confié au ministère en charge de la mise en œuvre de la politique sectorielle de transformation industrielle et artisanale et à l’ensemble des autres ministères qui concours à fournir de la matière première pour l’industrialisation et la transformation artisanal du pays. C’est dans ce cadre que le comité de pilotage du programme pour l’industrialisation accélérée, a rencontré le premier ministre.

 La réunion du jour leur a donc permis d’échanger avec l’ensemble du département ministériel qui concours à la mise en œuvre de ce plan afin de voir quel est le niveau de la mise en œuvre du programme pour mieux se projeter à l’avenir. A cette occasion deux instruments que sont la stratégie nationale d’industrialisation et le plan d’industrialisation accéléré ont été présenté au chef du gouvernement. « Aujourd’hui avec le travail qui a été fait avec l’ensemble du département ministériel, nous avons réussi à mettre en place les instruments de mise en œuvre des actions qui sont programmées, à préparer l’ensemble des informations et des fiches techniques et tout ce qu’il faut pour que le secteur privé puisse intervenir dans le domaine. Aussi, nous avons réussi à améliorer la chaine de valeur de la transformation de matière première locale et fait en sorte que nous puissions jouer sur la balance commerciale avec des exportations de nos produits finis pour ne pas régulièrement importer que de la matière première » a soutenu le ministre en charge du commerce.

Le premier ministre au regard de tout ce qui a été présenté a donné des orientations nouvelles. Elles leurs permettront à la prochaine rencontre de prendre en compte un certain nombre de préoccupations nouvelles qui pourraient impacter la mise en œuvre du programme.

Mireille Bailly