L’unité de gestion du Programme d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC GC) était face aux acteurs culturels de Ouahigouya, chef-lieu de la région du Nord, le jeudi 17 septembre 2020. Objectif, vulgariser les documents dudit programme, en vue de faciliter son appropriation par les acteurs concernés.
Le Burkina Faso veut booster son secteur culturel notamment, les trois filières porteuses de création d’emplois que sont : l’image, les arts de la scène et l’artisanat d’art (l’art plastique et appliqué). Financé à hauteur de 11 milliards de francs CFA par l’Union européenne et l’État burkinabè, le Programme d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC GC) en est la cheville ouvrière. C’est pour susciter une appropriation et une synergie d’action dans la mise en œuvre et le suivi-évaluation du Programme, que l’unité de gestion du programme a rencontré les acteurs de la région du Nord le jeudi 17 septembre 2020 à Ouahigouya.
Selon le coordonnateur du PAIC-GC Salfo Ouédraogo, de nombreuses subventions sont prévues, mais seules les associations et les entreprises bien structurées peuvent prendre part à l’appel à projet. A l’écouter, un mécanisme de financement dénommé Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) est déjà mis en place au niveau du ministère en charge de la culture, où le programme compte injecter plus de 4 milliards de francs CFA pour appuyer les trois secteurs.
Cependant, Salfo Ouédraogo ne cache pas ses attentes. « Nous souhaitons que les acteurs aient une maitrise parfaite du contenu du programme, des activités qui sont prévues mais surtout, qu’ils aient une information juste sur la partie subvention, afin de mieux s’organiser et présenter des projets fiables », a-t-il indiqué. Pour les premiers concernés, ce projet est la bienvenue, il vient relancer un secteur en léthargie depuis l’apparition de la COVID19.
« On avait plusieurs projets sur papier, et nous félicitons le gouvernement pour l’effort consenti. Maintenant, il nous appartient de travailler dans ce secteur qui est un véritable levier de l’économie au Burkina Faso », a souligné l’artiste musicien Inoussa Sawadogo allias Savino. C’est le même son de cloche chez l’artiste peintre, Kalissèta Ouédraogo dit Kali-calebasse, qui affirme que ce projet est la bienvenue car il va soulager assez de gens. Dans cette démarche dit-elle, «notre association a déjà soumissionné et nous espérons que cela va aboutir ».
Wendpouiré NIKIEMA
(Correspondant)
