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Atteinte d’un cancer du col de l’utérus il y a deux ans, une jeune femme vient de donner naissance à une petite fille au CHU de Montpellier. Un espoir pour les 2800 femmes touchées par ce cancer chaque année.
Le cancer du col de l’utérus, qui touche 2800 femmes par an, peut toucher des femmes jeunes avec un désir d’enfant. Or, les traitements mis en œuvre (une hystérectomie le plus souvent) sont habituellement incompatibles avec un projet de grossesse. Pourtant, une jeune femme atteinte d’un cancer du col il y a deux ans, vient de donner naissance à une petite Loeva au CHU de Montpellier.
C’est une première pour ce centre hospitalier qui vient de mettre en place une plateforme de préservation de fertilité. Cette plateforme réunit divers spécialistes (gynécologues obstétriciens, biologistes, médecins de la reproduction, chirurgiens, oncologues médicaux) et a pour objectif de conserver les chances de grossesse chez les femmes (mais aussi chez les hommes ayant un désir d’enfant) qui doivent être soignées pour un cancer.
Une trachélectomie plutôt qu’une hystérectomie
Dans le cas de cette jeune femme, Dr Gauthier Rathat, praticien hospitalier en gynécologie obstétrique au CHU de Montpellier, a choisi de procéder à une trachélectomie, c’est-à-dire la seule ablation du col de l’utérus plutôt qu’à une hystérectomie (l’ablation totale de l’utérus) afin qu’elle puisse conserver ses chances de porter un bébé.
Mais cette technique n’est pas toujours envisageable. Pour en bénéficier la patiente doit avoir moins de 40 ans et être à un stade précoce du cancer. « Il faut s’assurer qu’on ne peut retirer qu’une partie de l’utérus, la partie qui n’accueille pas l’enfant et le col pour permettre à la fois de traiter la maladie et que cette patiente puisse tomber enceinte et mener une grossesse correctement » explique le médecin à France Bleu Hérault.