Infrastructure qualité : le ministre Harouna Kaboré prêche pour la valorisation du « made in Burkina’’

Le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat a fait une communication sur l’importance de la mise en œuvre d’une infrastructure qualité au Burkina Faso. Le cadre d’échanges a réuni les journalistes et le ministre du commerce Harouna Kaboré ainsi que ses proches collaborateurs, autour d’un déjeuner organisé, ce 16 juillet 2020 dans la ville de Ouagadougou.     

« Qualité des produits  made in Burkina : réponse aux difficultés d’écoulement et le levier de la compétitivité des PME-PMI », c’est sous ce thème que le ministre Harouna Kaboré a tenu en haleine les Hommes de médias ce jour. Dans sa communication, il a fait ressortir les enjeux de la mise en œuvre d’une infrastructure qualité. Pour lui, l’infrastructure qualité est nécessaire pour diverses raisons.  » Elle permet de démontrer que les produits, les processus, les services et les personnels sont conformes à des spécifications » a-t-il expliqué. Et d’ajouter qu’elle protège les consommateurs, par le contrôle des pratiques commerciales déloyales.

Cette structure selon les indications du ministre aura pour mission, la mise en œuvre de la politique nationale, en matière de normalisation, de certification, de contrôle et de promotion de qualité, de métrologie et d’accréditation. En termes d’actions en lien avec l’infrastructure qualité, il a révélé que 732 normes sont élaborées dont 222 normes pour les produits alimentaires. Aussi, a-t-il poursuivi, grâce aux conventions signées avec les partenaires techniques et financiers en vue de la certification des produits, l’initiative 100 produits Certifiés a été pensée.

L’infrastructure qualité (ABNORM) regorge beaucoup d’avantages, si on en croit le chef du département du commerce. Selon lui, sur 168 produits agro-alimentaires, 35 sont certifiés « NBF ». Il a continué en soulignant que ces produits bénéficient de l’apposition de la marque « NBF » qui est le logotype utilisé dans le cadre de la certification des produits et services. 13 produits sont déclarés non-conformes et 120 ont fait l’objet de prélèvements, et les résultats des analyses sont en cours, pour la prise de décision quant à leur éventuelle certification, a-t-il dit.

Il faut noter que quelques entreprises comme Savor, huilerie Céleste, et Fasoatieké ont pris part à ce déjeuner de presse, organisé par le ministère du commerce.

Mireille Bailly

nicolas bazie

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