L’initiative présidentielle a été lancée le 17 juin 2021 dans le village de Lemnogo, commune de Zitenga, province de l’Oubritenga, région du Plateau central. Cette initiative qui vise à « assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour », est un engagement du Président du Faso, de contribuer aussi à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages ruraux vulnérables au Burkina Faso.
L’initiative présidentielle vise environ 28 145 000 enfants scolarisés âgés de 3 à 18 ans, sur une durée de 5 ans (2021-2025). Le coût total du projet est de 507 milliards de francs CFA, répartis en six points (approvisionnement des cantines scolaires, valeur nutritionnelle des menus, couverture des besoins en santé, amélioration des revenus des ménages, gouvernance des cantines scolaires, gestion du projet). La phase pilote du projet va consister à produire des céréales, du niébé, des tubercules, des fruits et légumes ; équiper 1000 exploitants agricoles d’un modèle d’Agriculture innovante résiliente et performante (AIRP) ; et mobiliser et rationaliser les ressources, les connaissances et l’engagement des acteurs et/ou des réseaux d’acteurs.
Lutter contre l’insécurité alimentaire passe par une mutualisation des forces. « La lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition nécessite une approche holistique, d’où la nécessité de mutualiser les efforts pour atteindre les objectifs », a laissé entendre Pr Stanislas Ouaro, ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales. « J’exhorte tous les Burkinabè, les PTF, les OSC de s’approprier l’initiative, pour en faire un élément important de développement et de résilience », a signifié le Pr Ouaro.
L’avenir du Burkina Faso repose sur les enfants, qui peuvent constituer faut-il le noter, un important potentiel humain, seulement s’ils sont suffisamment outillés et bien formés, a indiqué le gouverneur de la région du Plateau central Fatoumata Benon/Yatatssaye. Relever le défi de l’initiative requiert selon elle, un engagement total à assurer une alimentation saine et de qualité aux enfants. Au demeurant, poursuit madame Yatatssaye, l’amélioration de l’alimentation des enfants en âge scolaire constitue un instrument important de protection sociale et de lutte contre la malnutrition, pour des meilleures performances scolaires. Dans cette même dynamique, la représentante des élèves de l’école primaire de Lemnogo Abzéta Konseibo, a estimé que : « un enfant bien nourrit, est un enfant bien portant ». Pour ce faire, elle a demandé au président du Faso, de mettre à la disposition des écoles de la nourriture en quantité, pour une meilleure prise en charge des élèves.
Nicolas BAZIÉ
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