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En vue de promouvoir l’auto-emploi chez les jeunes et les femmes, le Burkina Faso en partenariat avec la Banque mondiale entend accompagner les projets innovants dans le domaine du numérique. Le lancement du projet d’appui aux start-up a eu lieu le 18 juillet 2019 dans les locaux de l’incubateur KeoLID qui a pour charge de le piloter.
Le domaine du numérique est de l’avis de madame la ministre du développement de l’économie numérique et des Postes, une véritable pépinière de création d’emplois. Le Burkina Faso qui ambitionne d’être un pôle dans le domaine du numérique compte bien saisir les multiples opportunités qu’offre le numérique pour transformer les idées des jeunes en entreprises viables. En partenariat avec la Banque mondiale, il a donc initié un programme en vue de vulgariser les start-up pour stimuler l’auto-emploi. « L’un des plus grands défis auxquels nous sommes confrontés au Burkina Faso, c’est celui de la création d’emplois pour les jeunes et les femmes. C’est pourquoi je les appelle à s’intéresser au projet d’appui aux start-up pour pouvoir s’auto-employer et employer d’autres jeunes dans le futur» a confié le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré qui a présidé la cérémonie de lancement.
« Le numérique offre des solutions insoupçonnées dans tous les secteurs d’activité » a confié la ministre du développement de l’économie numérique et des Postes Hadja Fatoumata Ouattara/ Sanon. Plusieurs chefs de départements ministériels étaient d’ailleurs présents à la cérémonie de lancement comme pour traduire le caractère diversifié des problématiques à même d’être surmontées grâce aux innovations technologiques. Il s’agit des ministres du développement de l’économie numérique et des Postes, du ministre de l’Enseignement supérieur, du ministre de l’Eau et de l’Assainissement ainsi que du ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Entreprenariat des Jeunes.
Engagé dans la promotion des start-up numériques, il revient à l’incubateur KeoLID Innovation Hub de mener à bien le projet. A terme, ce sont mille (1000) jeunes et femmes à travers l’utilisation des technologies ouvertes telles que le open source que l’incubateur entend accompagner avec en prime un quota de 30% d’entre ces projets intervenant dans le monde rural. « Il s’agira de fabriquer des prototypes mécaniques à même d’améliorer l’offre de services dans les domaines tels que la santé, l’éducation à travers la création d’une cinquantaine d’entreprises à forte valeur ajoutée » explique Lassane Ouédraogo, président de KeoLID.
Pour cela, l’incubateur ne manque pas d’atouts notamment en termes de partenariats avec des firmes mondialement connues dans le domaine du numérique. C’est à travers un appel à projets déjà lancé et des Akhnaton en voie de l’être mais aussi d’autres porteurs de projets que les meilleurs projets seront retenus, poursuit le président Lassane Ouédraogo. La vocation du Burkina Faso d’être un pôle du numérique est donc établie. A la grande satisfaction du représentant de la Banque mondiale, Cheick Fantamady Kanté qui a salué l’engagement permanent du gouvernement burkinabé dans la promotion des Technologies de l’Information et de la Communication(TIC).
Soumana LOURA
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