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Le lundi 27 janvier 2020, à Barsalogho, région du Centre-Nord, le ministre de la Sécurité, Ousséni Compaoré, a effectué une visite de terrain. Objectif , apporter son soutien aux Personnes déplacées internes et les Forces de défense et de sécurité.
La situation sécuritaire dans la commune de Barsalogho, située à 45 km de la ville de Kaya, a connu un rebondissement avec des multiples attaques perpétrées ces dernières semaines. Ce qui a motivé le ministre de la Sécurité, Ousséni Compaoré d’effectuer afin d’apporter son soutien aux Personnes déplacées internes (PDI) et Forces de défense et de sécurité (FDS). «Il est de mon devoir de venir rehausser le moral de mes hommes dans leurs missions nobles», a-t-il justifié.
Avant d’aller sur le terrain, le chef de département de la Sécurité s’est entretenu avec les autorités régionales du Centre-Nord afin de s’imprégner des préoccupations majeures dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Sur les lieux, Ousséni Compaoré a visité le Camp d’accueil des déplacés de Barsalogho (CADB) et un site de fortune des déplacés pour s’enquérir des conditions de vie de ces familles en détresse. Du service de l’action sociale à celui de la santé, en passant par l’espace ami des Enfants, le ministre a encouragé les agents pour leur sacrifice dans la prise en charge des PDI.
Après un bref entretien, la délégation a échangé avec les forces vives de ladite localité dans la salle de réunion du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Barsalogho. M. Compaoré a également échangé avec ses «éléments», de l’Armée nationale, de la Police nationale et de la Gendarmerie. Parmi les doléances adressées à l’hôte par les FDS de cette localité, on peut citer, notamment la clôture desdits commissariats et gendarmeries, l’augmentation de l’effectif des hommes, la dotation individuelle d’armes et de munitions et de matériel roulant, bureautique et de protection. En réponse, Ousséni Compaoré a promis une réaction prompte à toutes les préoccupations soulevées. «J’ai pris note des besoins et je ne manquerai pas de réagir en fonction des moyens disponibles une fois de retour à Ouagadougou. Nous ferons tous les efforts nécessaires pour que les hommes puissent travailler dans des meilleures conditions», a-t-il rassuré.
Selon le maire Abdoulaye Pafarnam, sa commune compte, actuellement, environ 100 milles PDI. «Depuis l’attaque terroriste du 20 janvier dernier, une quinzaine de villages se sont encore vidés avec ses 11 360 personnes comme déplacés supplémentaires. «Ce qui pose à nouveau des problèmes d’abris, alimentaires et sanitaires», a-t-il déploré.
Wendkouni Sawadogo (correspondant)